"On devrait toujours être légèrement improbable" Oscar Wilde.

mercredi 22 juillet 2009

Quentin oui...mais j'préfère Kowalski.


Toujours pas question de vernis à ongles ! Je vous parlerai de cinéma aujourd'hui...une fois n'est pas coutume.
Tout a commencé avec "Boulevard de la Mort" de Quentin Tarantino pour finir avec "Vanishing Point" (titre tellement plus beau et plus parlant que celui en français). "Boulevard de la Mort" est donc une ode à la Dodge Challenger R/T et au film dont elle est un des deux personnages principaux, l'autre étant Kowalski, son conducteur.
"Boulevard de la Mort" nous ayant laissé sur notre fin (mais à l'occasion je vous en reparlerai quand même), nous nous sommes tournés vers le film ayant inspiré Tarantino.
Mon fiancé me parlait depuis longtemps de "Vanishing Point" (allez jeter un œil sur son blog, il rend hommage au film lui aussi): il l'avait vu étant enfant et en gardait un grand souvenir. Qu'a cela ne tienne ! Malgré son inquiétude concernant ce que je pourrai bien trouver d'intéressant dans ce road-movie très énervé, nous avons visionné le film... Je suis restée jusqu'au bout car j'ai beaucoup, beaucoup aimé. J'essaie maintenant de développer...
"Vanishing Point", c'est un peu "Easy Rider" en voiture, les trips au LSD en moins, même si Kowalski carbure au speed. Là où "Easy Rider" m'avait ennuyé avec ses longues séquences au cœur du "Flower Power", "Vanishing Point" m'aura touché par la désolation de son désert faisant écho aux états d'âmes de Kowalski. La route défile à toute allure et le "héros" (interprété magnifiquement par Barry Newman) revoie (flashbacks) les évènements majeurs de sa vie passée. Peu de dialogues, de longs plans sur les paysages et les visages.
"Vanishing Point" n'est pas un film de voiture. Même si les cascades sont spectaculaires, elles ont toujours un sens qui va au-delà du spectaculaire. C'est là que se situe toute la réussite de ce film puisque sous un vernis qui peut sembler léger, on distingue très vite de la profondeur et du désespoir sous la carrosserie. Si c'est un film de voiture, alors c'est un "film de voiture existentialiste" !
Toujours en contre-point d' Easy Rider, et si je poursuis dans la tentative d'analyse de ce qui m'a tant touché dans "Vanishing Point", c'est qu'il s' agit ici d'un homme seul, face à lui-même et qu'il est aussi question de l'Amérique.
Je n'en dis pas plus et je vous souhaite de découvrir "Vanishing Point".
Je vous embrasse.

Votre Rose.

2 commentaires: