"On devrait toujours être légèrement improbable" Oscar Wilde.

mardi 21 juillet 2009

Good Bye Frankie...


Contrairement à ce que je vous disais hier, il ne sera pas question de vernis à ongles aujourd'hui car, hélas, Franck McCourt nous a quitté. Je n'ai donc pas le cœur à la légèreté ce soir...
J'ai découvert l'auteur des "Cendres d'Angela " au détours d'une interview de Peter Doherty. J'ai acheté le livre il y a 2 mois et, le sujet étant douloureux, je ne me suis sentie d'attaque pour le lire qu'hier soir.
Il s'agit de l'autobiographie de McCourt: la misère et l'alcoolisme y ont une place prépondérante et je craignais que ce livre me fasse mal. J'avais tord car, bien que les expériences que vie l'auteur au cours de son enfance soient très pénibles (c'est le moins que l'on puisse dire), l'écriture et le style de Franck McCourt font qu'il ne tombe jamais dans le misérabilisme, le tire larmes. L'humour n'est pas en reste et l'espoir traverse son récit. L'insécurité (le manque d'argent, l'alcoolisme du père, les deuils) et le réconfort alternes (les jeux entre frères, les tartines à la confiture, un bon feu), vus au travers du regard d'un enfant. Franck McCourt obtiendra le prix Pulitzer en 1997 pour cet admirable livre, à 67 ans...
Il vient de s'éteindre à 78 ans mais ses livres lui survivront.
Je vous embrasse et à demain !

Votre Rose.

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