"On devrait toujours être légèrement improbable" Oscar Wilde.

lundi 30 novembre 2009

En Vrai !!!




Bonjour à tous !

Savez-vous quand j'ai découvert le livre "Max et les Maximonstres" de Maurice Sendak ? Cet été et c'est un petit garçon qui me l'a fait découvrir...enfin !
Je l'ai mis sur ma liste de Noël et je suis curieuse de voir ce que le réalisateur Spike Jonze aura fait de cette histoire, qui est presque une histoire sans paroles. Après avoir vu la bande-annonce (regardez, elle est en haut à droite !), l'apriori est plutôt favorable.

Si, comme moi, vous êtes sensibles au charme désuet des illustrations de Sendak, allez vous faire plaisir sur le site de Urban Outfitters: ils proposent une série de t-shirt "Where The Wild Things Are".
Morceaux choisis:


Illustration du livre, T-shirt Urban Outfitters 28 livres.


Les monstres du film, 28 livres.

En attendant la sortie du film, allez donc relire le livre: vous verrez que vous êtes toujours un enfant, au fond...


Découvrez la playlist bo max avec Karen O And The Kids

Je vous embrasse.

Votre Rose.

You See ?


70 livres !

Bonjour à tous !

Alors, ça ne vous rappelle rien ? Je suis sur que si...
Ça:



Boots See Be Chloé aux pieds de Minmor.


Si comme moi, vous n'avez pas encore cédé à la "customisation", peut-être que les chaussures d' Asos pourraient faire l'affaire ?

Je vous embrasse.

Votre Rose.

Du Regard Et Du Témoignage...Part 1.


Brazil de Terry Gilliam, Catherine Helmond.

Bonjour à tous !

Vous le savez, nous vivons de plus en plus vieux et en meilleur santé. Les moeurs ont changé depuis l'époque de nos grands-mères: le mariage n'est plus systématique, la maternité non plus. La famille recomposée devient presque un modèle de famille classique, les jeunes quittent leurs parents plus tard, le concept d' "adulescents" a vu le jour depuis quelques années.
Un autre point important au coeur de toutes ces mutations: les générations se confondent car ici aussi, les pratiques culturelles se confondent et les apparences sont devenues "trompeuses".
Alors avec tout ça, aujourd'hui, c'est quoi une personne adulte ? Et une personne âgée, c'est quoi ? Qu'elle âge a-t-elle, à quoi ressemble-t-elle ?
Les progrès de la chirurgie esthétique et ceux de la médecine esthétique (plus accessible et surtout, moins invasive) brouillent encore plus les pistes.  Le problème qui se pose à certain d'entre nous aujourd'hui, c'est l'écart entre notre reflet dans le miroir et l'image que nous avons de nous même "de l'intérieur", si j'ose dire.

Et bien figurez-vous que se sont toutes ces questions là que je me posais, jeudi soir, en me rendant chez le médecin esthétique !!!! Avec, pour couronner le tout, la question du "jusqu'où aller ?".
Parce que, voyez-vous, entre "vieillir bien" et "ne pas vieillir", la frontière est très mince. Surtout quand on voit ce qu'un médecin esthétique est capable de faire de votre visage dans son cabinet ! Ah les photos "avant-après" ! Et Demi Moore...47 ans:



Bon alors j'allais donc voir le docteur D. car j'étais un peu chiffonné par un pli qui courre le long de ma joue pour aller sournoisement rejoindre le coin de mes lèvres...
J'avais, comme à mon habitude, bien potassé la "littérature" concernant ce sujet ("L'Officiel" spéciale chirurgie esthétique et divers sites internet) et mon choix était fait: le mésolift. Pas de chirurgie invasive, ça depuis le départ, c'était clair aussi. Ce que je veux, c'est du soin et de la prévention.J'en ai déjà parlé ici.

Maintenant, c'est quoi un mésolift ?
Pour celles et ceux qui connaissent la mésothérapie, c'est un peu la même chose mais appliquée au visage dans un but de "rejuvénation". On vous injecte, "à l'aide de micro-aiguilles qui suivent le tracé des rides, un cocktail d'ingrédients nutritifs et stimulants (vitamines, minéraux...) et de l'acide hyaluronique (nous en sécrétons naturellement mais, avec le temps, de moins en moins)" ("L'Officiel" spécial chirurgie esthétique, hors-série n°18).
Pour le détail de la procédure et pour la composition du produit, je vous renvoie ici.

En 5 séances (100 euros la séance chez mon médecin), vous êtes censés avoir une peau visiblement rajeunie.
Aux vues des photos "avant-après", je pensais que cette méthode ferait bien la blague...

"Non" a dit le docteur D. "Si vous souhaitez vraiment voir disparaitre le pli en question, il faut combler." "Mais je suis déjà une femme comblée, docteur ! Vous n'avez donc pas vu l' animal qui m'a accompagné à notre rendez-vous ? Et le pocket pc que je compte m'offrir à Noël, ça vous comble pas une femme ça non plus ?"

Le comblement dont le docteur D. parlait est "immédiat, visible et naturel" (dixit le laboratoire Teoxane)...et ça fera 500 euros pour 18 mois d'efficacité. Prix de lancement.

Bon...

Vous voulez savoir ce qui c'est passé ensuite ?
Je vous dis ça bientôt !

Je vous embrasse fort.

Votre Rose.

vendredi 27 novembre 2009

Hearts...


Mes amis, mes amis, mes amis !

En regardant une vielle émission de Marity et Gilbert Carpentier ("Numéro Un à Julio Inglésias": une perle dont il faudra que je vous parle un jour !!!!), j'ai redécouvert ce visage:





Sydne Rome par Helmut Newton en 1975.

Cette fille irradiait littéralement (un sourire et des yeux magnifiques, trop grands pour son visage) et, lorsqu'elle s'est mise à chanter, en direct, avec Julio, je suis restée scotchée ! Une voix grave, profonde, en complète opposition avec son physique de sylphide ! J'ai reconnu son nom au générique de fin: Sydne Rome. Direction le web afin de retrouver trace de la belle car il m'en fallait plus. Et la, je tombe sur ça:



Je devais avoir 7 ans quand j'ai vu  l'émission des Carpentier pour la première fois. J'avais totalement oublié cette fille, cette chanson et soudain, 30 ans après, tout me revient !

Voici, en bonus, la version originale. Attention, c'est 100 % années 80, âmes sensibles s'abstenir ! Pour ma part, j'adooooore !!!!




Je vous embrasse fort.


Votre Rose.

Une Femme Comblée ?



Photographie de Diane Arbus.

Bonjour mes douces et doux !

Je vous retrouve brièvement, certes, mais avec beaucoup de plaisir: l'inspiration m'est revenue hier soir, au détour d'un rendez-vous chez mon dermatologue...
Je vais donc bientôt vous parler de beauté, de vieillissement, de société, d'évolution des moeurs, d'acide hyaluronique et de moi. C'est ici que les choses se corsent...

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui: un post en forme de teasing pour une très prochaine série de posts en rafale !

Je vous embrasse tendrement.

Votre Rose.

jeudi 26 novembre 2009

What Will You Be ?



I wanna be adored....




Bette Davis: Stardust était sa chanson préféré.




mercredi 25 novembre 2009

Angoisse/Beautiful People.



Marcel Proust par Jacques-Emile Blanche.


Bonjour à tous !

Juste un petit mot pour vous dire que depuis quelques jours, je n'ai strictement aucune inspiration fashonistique...d'où l'Angoisse...
Ne pas écrire me pèse...et je crains de vous perdre, chers lecteurs, puisque toute la blogosphère sait bien qu'au-delà d'une semaine sans post, c'est mort !
Alors voici juste cette petite "resouvenance" (qui nous ramènera à la mode, malgré tout), comme dirait Marcel (Proust).

Je passe la moitié de mon temps professionnel à jouer avec de tout petits enfants: de 3 mois à 3 ans. Plus je joue avec eux et plus je me demande ce que c'est que d' être un adulte...Est ce qu'on est devenu adulte quand on arrête de demander: "c'est quand qu'on arrive ?"

Je pense à ma grand-mère qui lisait "Nous Deux", quand j'étais petite. Du haut de mes premières années, j'avais déjà un mépris souverain pour ce genre de lecture... Pire lorsqu'il s'agissait de "France Dimanche" ou "Ici Paris" (ces magazines existent-ils encore, d'ailleurs ?). Adolescente, je lui demandais pourquoi elle lisait ces horreurs. Elle me répondait, un peu honteuse, un peu piteuse, que ça la rassurait de voir ces vedettes vivre des drames, des chagrins ordinaires. Comme les siens.Je crois qu'au fond, elle s'en réjouissait.

Aujourd'hui, je suis très friande des dernières pages de Vogue: "L'Oeil de Vogue".
On y voit les beautiful, famous et rich people dans des fêtes: avant-premières, vernissages, ouvertures de nouvelles boutiques de prestige...



Ici, pas de drames, pas de larmes. Rien que des sourires et des coupes de champagne.Et ça me réjouis.


Toutes les photos sont issues de vogue.fr

La vie par procuration.

Je vous embrasse.

Votre Rose.


dimanche 22 novembre 2009

Monsieur M./Mister Bale.



Bonjour à tous !

Comme Monsieur M. est absent ce dimanche, je me propose de vous montrer quelques photos de l'homme avec qui j'ai passé la nuit dernière:







Il s'appelle donc Christian Bale (et je ne savais même pas que je le connaissais !)  et il est à la fois un "American Psycho", Jesus et Batman....
Il m'est apparu en rêve et moi, dans ce rêve, j'étais dans un fauteuil roulant...Nous échangions d'intenses et tendres baisers. Je pouvais marcher et je l'épatais car j'arrivais à faire des trucs incroyables avec mon fauteuil: cabrer, rouler en basculant légèrement en arrière, faire des tourbillons sur une roue...

Je vous embrasse.

Votre Rose.

samedi 21 novembre 2009

Just Like A Women/Speciale Dédicace Pour Ilana/Grrrrrrrrrrrrrr...



Bonjour à tous !

C'est fou comme parfois, un bout de tissu, ça vous transforme une femme !
Attention, la tigresse est lâchée !

Je vous laisse avec des chansons tendres et sexy (quoique pour Manureva...mais le beat l'est, quand même, sexy), parce c'est pas incompatible !

Je vous embrasse et bon weekend !

Votre Rose.










Roooooooh Alain, si tu savais....






Désolée pour le problème de mise en page: il est totalement indépendant de ma volonté mais je m'emploie à le résoudre !

jeudi 19 novembre 2009

Je Suis Une Bête/I Am A Beast.


Photographie de Terry Richardson.


Bonjour à tous !

Comme je vous le disais dans un précédent post, la bête qui est en moi peine à sortir et parfois, ça me chiffonne.
C'était vrai jusqu'à ce matin...
Depuis ce matin 7h45, j'ai donc découvert qu'en fait, tout au fond de moi, j'étais une bête feulante et rampante.
"Comment ça, une bête feulante et rampante ? Toi qui n'as pas le moindre petit foulard léopard dans ton dressing ! Toi qui ne met même pas de vernis à ongles sur tes "knackies balls" orteilles (mon deuxième blocage fashionistico/psychologique) !"

Et bien si, mesdames et messieurs, Vogue m'a révélé à moi même en ce mois de novembre mélancolique, grâce à son article intitulé: "Parfum Borderline".
Oui mais amis, non seulement je suis une bête mais en plus, je suis borderline du parfum.

J'ai l'air de me moquer comme ça mais cet article sur les fragrances animales utilisées en parfumerie était drôlement intéressant et il m'a amené à penser à des choses enfouies au fond de ma mémoire, au fond de mon inconscient.

J'aime le musc et l'ambre et, sachant pourtant que ces matières étaient animales (bien qu'aujourd'hui, elles soient utilisées sous leur forme de synthèse), j'avoue que l'article signé par Lili Barbery m'a appris des choses...Voyez plutôt:

"Le musc est la glande abdominale de chevrotin, qui utilise cette odeur de cadavre pour attirer la femelle. L'ambre gris est la déjection du cachalot qui, après avoir flotté plusieurs mois dans la mer, prend une senteur animale, salée et chaude." (Jean Guichard, nez chez Givaudan).

Je vous fait grâce de l'odeur d'urine de la civette et de celle de tapenade (tiens, je boirai bien un pastis moi) du castoreum, huile issue d'une glande du castor qui sert à imperméabiliser sa fourrure.

Troublant, non ? D'autant plus quand on sait, comme nous l'explique la journaliste, que nous sommes passés d'un engouement pour des parfums qui sentaient "le propre" dans les années 90 (je me souviens avoir porté CK One de Calvin Klein) à des parfums qui, cet hiver en particulier, seront beaucoup plus charnels (Musk Collection de Narciso Rodriguez, White Musk Private Blend  et Urban Musk de Tom Ford...).



Je me réjouis donc par avance de mon aprés-midi psy/city demain car il est fort possible que je me fasse un petit cadeau olfactif . Ambre Gris de Balmain ou Narciso Rodriguez, Tom Ford, qui sera l'élu ?



Ce qui est clair, c'est que ces odeurs me font du bien, me réconfortent et m'enveloppent comme un vêtement chaud et doux, m' enveloppent comme les bras de ceux que j'aime, de ceux que j'ai aimé.
Elles sont proches de l'odeur naturelle de la peau, de la transpiration même, parfois. Elles me rappellent l'odeur de la peau de ma mère, qui ne se parfumait pas.
Ce sont des odeurs intimes, troublantes, qui me rappellent aussi que mon premier amour sentait la cire.

Les odeurs de la chaire d'êtres chères qui ont laissé leurs empreintes sur notre peau.

Je vous embrasse, je vous respire.

Votre Rose.

PS: et vous, c'est quoi votre parfum ?

mercredi 18 novembre 2009

First I Was Afraid, I Was Petrified...



Bonjour à tous !

J'avais envie, depuis quelque temps, de vous parler de ma relation ambiguë avec la presse féminine et, en particulier, de celle que j'entretiens depuis cet été avec Vogue.

J'ai donc acheté Vogue, pour la première fois de ma vie (!!!!), cet été...
Je pensais que je ne l'avais jamais parcouru or, la typographie m'a tout de suite été familière: elle avait sans doute imprimé mon inconscient au cour d'une visite chez le dentiste, à l'heure ou l'on flippe dans la salle d'attente et ou l'on se dit, l'oeil mouillé et en y croyant dur comme fer: "plus jamais je ne mangerai de fraises tagada avant de me coucher !"

Ma prise de contact avec Vogue est  d'abord passée par le choc des 9 doubles pages  (9 doubles pages, mon Dieu !) de publicités qui ouvrent le magasine. Publicités pour des marques toutes plus luxueuses les unes que les autres, marques qui me sont donc inaccessibles.
Suivirent  l'édito de Carine Roitfeld, les news mode et beauté et "En Vogue", qui est une mini série de mode sur les pièces phares du moment. Pour le mois de novembre par exemple, il s'agit de se préparer pour les sports d'hiver (smicards et smicardes passez votre chemin). Nous avons donc droit à un mannequin à ski, portant doudoune Moncler (smicard, tu est parti j'espère parce que la, tu vois, je vais annoncer un prix) à 1000 euros (je t'avais prévenu, vieux !) et moonboots griffées, posant  tout schuss sous l'arc de Triomphe (les tronches qu'ont du faire les automobilistes ce matin là !).

J'arrête la mes sarcasmes car, ce que je voulais vous dire aujourd'hui, c'est qu'après avoir beaucoup "sarcasmé" et surtout, après avoir dit publiquement et devant témoins que je ne rachèterai plus JAMAIS (vous entendez bien hein, plus JAMAIS !) Vogue, je me retrouve aujourd'hui bloggueuse abonnée au flux rss du magazine en ligne et (cerise sur la chipolata, voire même pomponno de la pomponnette) abonnée au magazine papier...

Alors oui, je continue à ricaner devant cette série sur les montres (pas Swatch les montres, ok ?) qui met en scène un superbe mannequin tchécoslovaque, maquillée et coiffée, éclairée et photoshopée, en train de faire du jardinage avec son tablier en cuir Alexander McQueen, arborant au poignet tantôt une Tudor, tantôt une Dior Horlogerie...Oui, je pouffe encore lorsque je voie ce même mannequin, lèvres humides et entre-ouvertes, (trop sexy la Country !) s'apprêtant à changer le sabot d'un cheval, avec sa "Carrera" automatique, boitier et bracelet or jaune et acier "Tag Heuer", au poignet.

"C'est une fille aigrie qui pouffe et qui ricane bêtement", me direz-vous. "Une fille qui n'est qu'une grosse jalouse parce que, elle aussi, elle aimerait bien aller traire les vaches en Prada et Solex Rolex (houuuu la vilaine !)!"


Photographie de Patrick Demarchelier pour le Vogue français, octobre 2008.


....C'est vrai....

Il y a de la vie par procuration dans mes lectures de Vogue, il y a du rêve. Mais pas que...

Ce qui a fait de moi une abonnée de ce magazine, c'est qu'il assumait parfaitement la frivolité, le luxe et l'excès (c'est d'ailleurs son crédo du mois de novembre: extrême luxe, extrême mode...). C'est aussi qu'il était un outil formidable pour l' espèce de psycho/socio/antomo/anthropologue que je suis un peu sur les bord quand il s'agit de mode. Je pense d'ailleurs revenir sur les séries mode de Carine Roitfeld dans un prochain post. Le fait qu'une femme mette en scène d'autres femmes dans des images (de mode) à forte connotation érotiques (pas toujours mais souvent), ça m'interpelle.

Alors, comme dirait mon psy, se sera tout pour aujourd'hui ! (ceci étant dit, vous ne perdez rien pour attendre car l'ambiguïté et l'ambivalence, dans notre rapport à la mode, sont des sujets qui me tiennent à coeur ! )

Je vous embrasse fort et je vous laisse vous rouler dans le troublant et adolescent "velours bleu" de Bobby Vinton.

A très vite !

Votre Rose.


Découvrez la playlist bluevelvet avec Bobby Vinton



mardi 17 novembre 2009

No Fashion Today/Un Enfant Comme Les Autres/Le Post Fantôme.


Ceci est mon ultime et absolu fantasme depuis ce matin ! (Johnny Knoxville pour RollingStone)
 
Ode à toi, "Professionnelle" de la petite enfance de mes fesses.


Bonjour les amis !

Alors c'était censé commencer comme ci-dessus, sans la rature...
Un post en forme d'ode, plein de colère, de haine, de tristesse et d'impuissance, dans lequel je dézinguais sans aucun ménagement une collègue de travail...
Je n'étais pas fière de moi. Ni soulagée. Me sentais-je un peu souillée ?
Après les courses au Casino, une clope et une bonne douche, j'ai décidé de revenir sur ce post.
A quoi me sert-il ce blog ?
A être moi, en un peu mieux, si possible.
Il sert à partager des chouettes trucs, à rigoler, à réfléchir...grâce à vous qui parfois, prenez le temps de me laisser un petit mot.
Alors j'ai effacé mon poème en forme de fiel pour n'en garder que la photo (et son sous-titre), la conclusion et la chanson...Juste histoire de vous donner une petite idée de mon état de "non-esprit", avant que ce post ne devienne plus qu'un fantôme.

Voici donc la conclusion de l'ode:

"Cette chanson pour toi.
Prends toi ça, c'est cadeau !"

Et la chanson (Boris Vian, we miss you):


Découvrez la playlist Une bonne paire de claques ! avec Henri Salvador

Je vous embrasse de tout mon coeur..

Votre Rose.

dimanche 15 novembre 2009

Un Dimanche Avec Monsieur M.




Et un petit bonus avec The Ettes et "Marathon" (extrait de leur deuxième album: "Look At Life Again Soon"). Clip réalisé par Alexandro Silver Duran et animé par Eric Johnson.
Indispensable pour rentrer dans l'univers un peu foutrac de Monsieur M. !

samedi 14 novembre 2009

Running Wild !




Bonjour à tous !

Il est arrivé ce matin et je l'aime !
Alors, histoire de partager ce grand évènement avec vous, voici une petite vidéo:


C'est censé être "Seven Nation Army" des White Stripes...Bonne copine, je vous joins l'originale, en vidéo itou:



Bon, j'y retourne et je vous laisse avec Marilyn dans "Some Like It Hot" !



Je vous embrasse.

Votre Rose.

vendredi 13 novembre 2009

Still In Love !

Bonjour les copains !

Je vous souhaite un bon weekend et vive la choucroute !


jeudi 12 novembre 2009

Emmanuelle Alt Meets Dolly Parton.




Bonjour les amis !

Voici mes deux derniers coup de foudre !

Emmanuelle Alt est la directrice mode du Vogue français (il me semble qu'elle a également travaillé en tant que styliste chez Isabel Marant ) et vous avez déjà du la voir en photo, à la sortie des défilés. Son look et son interprétation de la féminité m'inspirent (rock, sexy/austère, cool et classe) mais surtout, ce que je trouve remarquable chez elle, c'est qu'elle ne se maquille pas. La preuve en image:


 Source: Flickr.

J'ajouterai qu'en plus d'avoir un style que j'adore, Emmanuelle Alt est la seule personne que je "connaisse" capable de porter le sarouel (et la peau de bête) avec élégance !



Voilà pour la divine Emmanuelle !

Dans un tout autre registre et sans transition (attention ça va faire mal aux yeux): Dolly Parton (je vous avais prévenu) !!!!!!
Chanteuse de country, actrice, productrice et "over the top" ( Barbara Cartland sous acide, ça vous parle ?), Dolly Parton assure ! Elle ne se ressemble plus vraiment à force de chirurgie esthétique mais elle ne s' en cache pas, l' assume et en rit ! Elle est même la première à dire qu'elle ressemble à une Drag Queen et ça, ça me plait !
Je vous laisse l'écouter chanter, parler et je vous laisse rire avec elle: attention c'est "cheesy" à souhait mais, si vous avez un coup de mou, ça devrait vous remettre sur pied en deux coups de cuillère à pot !



 


mardi 10 novembre 2009

Imprimé Léopard/Psychanalyse Dans Le Dressing-Room/François Truffaut Meets Roberto Cavalli.


Flamboyante en Roberto Cavalli !

Bonjour les amis !

Vous connaissiez le blocage psychologique: je vous présente aujourd'hui le blocage "fashionistique"...ou il sera question d'attraction/répulsion (Freud, Lacan, Anna Wintour venez à mon secours !) !
Je n'ai jamais pu porter l'imprimé léopard, ni le panthère d'ailleurs (au moins,  comme ça, on ne pourra pas m'accuser de ségrégation animalière) ! Jamais. Et j'avoue que ça me souci..."Pourquoi", me direz-vous et d'ajouter: "tu n'es pas obligée de te soumettre à la peau de bête, ma fille !". That's right darling, mais ma fascination pour les femmes qui en portent et une réplique cinématographique me hantent...

Dans La Peau Douce, de François Truffaut, Nicole (prénom de ma belle-mère qui, soit dit en passant, est une grande usagère de l'imprimé en question), le personnage interprété par Françoise Dorléac, croise  au restaurant une femme portant un imprimé léopard. Elle pose alors cette question à son amant (interprété par Jean Desailly):
"- Est-ce que tu sais ce qu'on dit des femmes qui porte du léopard ?
 - Non, lui répond-il.
 - Que ce sont des femmes qui aiment l'amour."
J'adore cette réplique (qui n'est peut-être pas exacte mot pour mot mais j'ai vu ce film il y a longtemps) et les yeux pétillants de Françoise Dorléac quand elle la prononce. J'aime aussi le ton de confidence avec lequel elle s'adresse à son amant de cinéma. Les femmes savent des choses sur les femmes que les hommes ignorent.

 
Françoise Dorléac et Jean Desailly.

Suis-je une femme qui n'aime pas l'amour, qui refuse de laisser parler la bête qui est en elle (Grrrrrrrrrrrr) ? Un femme bourrée de préjugés qui pense secrètement et honteusement que la peau de bête est réservée aux reines de la nuit (voir mon post "Femmes qui Brulent" et la photo de Grisélidis Réal) ? Bref, et je le dis sans détour et sans points de suspensions: suis-je une femme coincée du cul ?
Je n'ose répondre à ces questions....

En revanche, ce qui me ferait très plaisir, c'est que vous, vous répondiez à ces questions: dites moi ce que vous aimez dans le léopard, pourquoi vous le portez et comment vous vous sentez à son contact. Élégantes, sexy, chics, drôles, décalées ? En ce qui me concerne, ces sous ces deux dernières formes que je peux envisager de le porter.

En attendant vos dissertations sur le sujet, je vous laisse avec quelques félines !


 Kate for ever !

 
Isabel Marant.

 
La Reine Catherine.

Mais vous retrouverez la plus belle d'entre toutes  ici !

Je vous laisse avec deux titre du très sexy album "Feline" des Stranglers et je vous embrasse tendrement.

Votre Rose.

 
Découvrez la playlist 2Feline avec The Stranglers

lundi 9 novembre 2009

Jacno.




Il aurait pu figurer dans ma photo-liste des hommes beaux...
Il nous a quitté le 6 novembre dernier.

Je vous laisse avec quelques unes de ses chansons et je vous embrasse.

Votre Rose.










Nous Sommes Cruels. We Are Heartless.


Lindsay Lohan par Hedi Sliman.

Bonjour à tous !

Je vous disais, il n'y a pas si longtemps, que j'avais un faible pour Lindsay Lohan.
J'avoue m'intéresser à elle depuis peu et, pour tout dire, je ne savais pas qui elle était  exactement il y a encore quelques semaines. Je l'avais entre aperçu sur des couvertures de magazines peoples, tout au plus. Et puis, je  ne sais plus comment, j'ai découvert un site qui se fait une joie de recenser les plus catastrophiques opérations de chirurgie esthétique: Lindsay Lohan était régulièrement en ligne de mire, par petits bouts, serai-je tentée de dire. Une fois c'étaient ses seins (avec prothèses mamères, sans prothèses, à nouveau avec prothèses et ainsi de suite), une autre ses lèvres (avec injection, sans injection), une autre encore  ses cheveux (roux, puis bruns, puis blonds)... Ça n'en finissait pas et, chaque fois, plus cruellement, plus violemment.

C'est alors que j'ai commencé à m'intéresser à elle et à comprendre qu'elle était devenue la proie favorite des tabloïds, comme Britney l'avait été, comme Pete, comme Amy.
J'ai pensé à Marilyn. Et j'ai découvert ça, comme une ironie du sort: Lindsay Lohan rejouant la dernière séance photo de Marilyn Monroe, avec le même photographe.Mais Lindsay n'est pas dupe.


 
Elle fait partie des ces gens que j'ai envie de prendre dans mes bras. Ces personnes fragiles que l'on aimerait pouvoir consoler, apaiser, rassurer. Ces êtres qui recèlent en eux un potentiel tragique: on attend le drame. Nous sommes cruels.
Mais ce qui nous fascine autant chez eux, ce n'ai pas seulement le risque d'un drame imminent, c'est aussi la possibilité d'une renaissance, d'un "Happy Ending" digne d'une super-production hollywoodienne. Une résurrection.

A un moment donné, il y a dans l'attitude de ces êtres quelque chose de l'ordre du don désespéré de soi, de l'abandon. Ils nous disent: "je ne m'appartiens plus, prenez tout".

Lorsque je regarde la collection Ungaro dont Lindsay Lohan a été la conseillère artistique, je suis touchée par les coeurs que l'on voit apparaitre sur les mannequins: ils me font penser à ceux que les petites filles dessinent sur leurs cahiers. Et les couleurs flashy utilisées sont comme la promesse d'un monde ou tout serait simple, gaie et lumineux.



Cette collection tant décriée, et avec tant de plaisir nous dit des choses importantes, en tout cas. Des choses plus importantes que la mode.

Je vous laisse avec une belle ressuscitée et je vous embrasse.

Votre Rose.




dimanche 8 novembre 2009

Un Dimanche Avec Monsieur M. Ou: Monsieur M. Meets Cookie Monster Meets Six Feet Under.



Monsieur M. a 15 ans aujourd'hui, nous sommes fières de lui et  nous aimons beaucoup qu'il débarque à la maison tous les weekends!

Pour marquer le coup et lui souhaiter un bon anniversaire, quoi de plus agréable qu'une charmante reprise d' AC/DC  ?

Enjoy, c'est cadeau !


And A Happy Birthday Too Cookie Monster ! You Rock !

Je vous embrasse.

Votre Rose.

samedi 7 novembre 2009

Vous Reprendrez Bien Un Peu De Carottes ? Some More Carrots ? ...Lauren Hutton meets Charlie Chaplin meets Bulbul Suarma.



Charlot, précurseur en matière de "carrot pants".


Lauren Hutton.

Bonjour à tous !

Hier, c'était city et j'avais une idée derrière la tête: m'offrir un pantalon "carotte"  (je n'arrive pas à croire que je suis en train d'écrire ça: "un pantalon carotte" !) repéré chez H&M Trend (40 euros la blague !). C'était un tel coup de coeur que je n'avais même pas l'intention de l'essayer... jusqu'à ce que je me rende compte qu'il pendait singulièrement entre les jambes...Ce carotte était-il donc un sarouel, tout au fond de lui-même ? "Diantre" me dis-je, que faire, puisqu'à priori je n'aime guère les sarouels ? "L'essayer, innocente", me beuglait la voix de la raison ! "Qu'à cela ne tienne" lui répondis-je, sans me laisser démonter ! Ni une ni deux, je fonce aux cabines d'essayage ou là, j'assiste à une scène d'un autre âge. Jugez plutôt:

Je vois un monsieur d'âge mur debout devant un miroir, méditatif, un peu rêveur,  les mains dans les poches du pantalon qu'il essayait. Sa femme s'approche à petits pas de "l' hôtesse d'accueil des cabines" et lui demande naïvement ceci:

"- Pardon mademoiselle, vous faites les retouches ?".
"- Non madame", lui répond gentiment la demoiselle, pas bêcheuse pour deux ronds. Et là, la dame, elle continue sa descente aux enfers du masse-market:
"- Vous auriez des épingles pour que je marque l'ourlet ?". Contre toute attente, oui, la "demoiselle des cabines" avait des épingles, la dame a donc pu marquer l' ourlet. Et je l'imaginais déjà, de retour à la maison,  dans la chaleur de son foyer, s'installant devant sa machine à coudre pour piquer l'ourlet du pantalon H&M de son mari.

Ca m'a fait chaud au coeur d'imaginer que quelque part, quelqu'un prenait encore le temps de faire ces gestes oubliés. J'ai repensé à ma grand-mère couturière, à ma mère...

Entre deux réflexions sentimentalo-philo-psychanalytique, j'ai quand même essayé mon pantalon: big crush ! Alléluia mes sœurs de la fashion, ce "carotte" n'était pas un sarouel et son allure m'a infiniment plus ! J'ai donc acheté la bête et voici à quoi ça ressemble:

Veste manches ballons et pantalon H&M Trend, marcel à trou Éminence, chaussures La Redoute.

 
Une photo un peu floue mais je devais vous montrer cette taille haut perchée !


Puisque je vous parle de carotte depuis le début de ce post, je ne m'arrêterai pas en si bon chemin.  Attention, Lauren Hutton (que j'aurais pu mettre dans ma liste des bombasses de plus de 45 ans) meets Charlie Chaplin Meets Alain Ducasse et ça déchire:
Voici donc la recette tant attendue du "Carrot Cake", telle qu'elle nous est donnée dans le très joli livre de Bulbul Sharma: "La Colère des Aubergines" (merci P'tit Lu de m'en avoir parlé !):

- 400 g de farine
- 350 g de sucre de canne blanc
- 1 1/2 tasse d'huile d'arachide
- 4 œufs
- 2 cuillères à café de bicarbonate de soude
- 1 cuillère à café de sel
- 3 1/2 tasses de carottes râpées
- 200 g de noix broyées
- 100 g de raisins secs et/ou de dattes.

Mélangez tous les ingrédients (avec une spatule en bois bien solide car le mélange est très compact) . Faites cuire à four chaud 45 à 60 mn.
Comme le dit l'auteur, "si vous savez résister, mettez le gâteau au réfrigérateur et attendez deux jours avant de le manger, pour permettre aux saveurs de s'exalter".
Découvrez vous aussi "La Colère des Aubergines": ça parle de nourriture et donc de plaisir, de générosité, de partage et de plein d'autres choses moins fun aussi qui font la vie !

Voilà, les amis, c'est la fin du premier cross-over entre mode, pâtisserie et cinéma !

Je vous laisse écouter "La Violetera" du film City Lights de Charlin Chaplin: pleurez dessus, aimez-vous dessus, mangez du carrot cake dessus... et quand à moi, je vous embrasse tendrement dessus.


Découvrez la playlist la violetera avec Charlie Chaplin

Votre Rose.