Hier, c'était city et j'avais une idée derrière la tête: m'offrir un pantalon "carotte" (je n'arrive pas à croire que je suis en train d'écrire ça: "un pantalon carotte" !) repéré chez H&M Trend (40 euros la blague !). C'était un tel coup de coeur que je n'avais même pas l'intention de l'essayer... jusqu'à ce que je me rende compte qu'il pendait singulièrement entre les jambes...Ce carotte était-il donc un sarouel, tout au fond de lui-même ? "Diantre" me dis-je, que faire, puisqu'à priori je n'aime guère les sarouels ? "L'essayer, innocente", me beuglait la voix de la raison ! "Qu'à cela ne tienne" lui répondis-je, sans me laisser démonter ! Ni une ni deux, je fonce aux cabines d'essayage ou là, j'assiste à une scène d'un autre âge. Jugez plutôt:
Je vois un monsieur d'âge mur debout devant un miroir, méditatif, un peu rêveur, les mains dans les poches du pantalon qu'il essayait. Sa femme s'approche à petits pas de "l' hôtesse d'accueil des cabines" et lui demande naïvement ceci:
"- Pardon mademoiselle, vous faites les retouches ?".
"- Non madame", lui répond gentiment la demoiselle, pas bêcheuse pour deux ronds. Et là, la dame, elle continue sa descente aux enfers du masse-market:
"- Vous auriez des épingles pour que je marque l'ourlet ?". Contre toute attente, oui, la "demoiselle des cabines" avait des épingles, la dame a donc pu marquer l' ourlet. Et je l'imaginais déjà, de retour à la maison, dans la chaleur de son foyer, s'installant devant sa machine à coudre pour piquer l'ourlet du pantalon H&M de son mari.
Ca m'a fait chaud au coeur d'imaginer que quelque part, quelqu'un prenait encore le temps de faire ces gestes oubliés. J'ai repensé à ma grand-mère couturière, à ma mère...
Entre deux réflexions sentimentalo-philo-psychanalytique, j'ai quand même essayé mon pantalon: big crush ! Alléluia mes sœurs de la fashion, ce "carotte" n'était pas un sarouel et son allure m'a infiniment plus ! J'ai donc acheté la bête et voici à quoi ça ressemble:
Puisque je vous parle de carotte depuis le début de ce post, je ne m'arrêterai pas en si bon chemin. Attention, Lauren Hutton (que j'aurais pu mettre dans ma liste des bombasses de plus de 45 ans) meets Charlie Chaplin Meets Alain Ducasse et ça déchire:
Veste manches ballons et pantalon H&M Trend, marcel à trou Éminence, chaussures La Redoute.
Une photo un peu floue mais je devais vous montrer cette taille haut perchée !
Voici donc la recette tant attendue du "Carrot Cake", telle qu'elle nous est donnée dans le très joli livre de Bulbul Sharma: "La Colère des Aubergines" (merci P'tit Lu de m'en avoir parlé !):
- 400 g de farine
- 350 g de sucre de canne blanc
- 1 1/2 tasse d'huile d'arachide
- 4 œufs
- 2 cuillères à café de bicarbonate de soude
- 1 cuillère à café de sel
- 3 1/2 tasses de carottes râpées
- 200 g de noix broyées
- 100 g de raisins secs et/ou de dattes.
Mélangez tous les ingrédients (avec une spatule en bois bien solide car le mélange est très compact) . Faites cuire à four chaud 45 à 60 mn.
Comme le dit l'auteur, "si vous savez résister, mettez le gâteau au réfrigérateur et attendez deux jours avant de le manger, pour permettre aux saveurs de s'exalter".
Découvrez vous aussi "La Colère des Aubergines": ça parle de nourriture et donc de plaisir, de générosité, de partage et de plein d'autres choses moins fun aussi qui font la vie !
Voilà, les amis, c'est la fin du premier cross-over entre mode, pâtisserie et cinéma !
Je vous laisse écouter "La Violetera" du film City Lights de Charlin Chaplin: pleurez dessus, aimez-vous dessus, mangez du carrot cake dessus... et quand à moi, je vous embrasse tendrement dessus.
Voilà, les amis, c'est la fin du premier cross-over entre mode, pâtisserie et cinéma !
Je vous laisse écouter "La Violetera" du film City Lights de Charlin Chaplin: pleurez dessus, aimez-vous dessus, mangez du carrot cake dessus... et quand à moi, je vous embrasse tendrement dessus.
Votre Rose.
Il me semble chère Rose que tu vas devoir toi aussi te collet à l'ourlet, si j'ai bien retenu mes leçons, je crois bien et même certaine que le carrot est un peu plus court avec un revers (gd moment de couture). A toi de prendre l'aiguille... gniark... suis convertie au ruban auto-collant (même si il colle mal et fait des plis) j'hésite pour noël ou fêtes des mères à cder une machine à coudre, top glamour... Bise
RépondreSupprimer...ILANA:
RépondreSupprimerComment, mon carrot pants n'en serait pas un ? Mais c'est tout mon post qui se casse la figure, la !
Rose.
keep posting like this it’s really very good idea, you are awesome!
RépondreSupprimercialis