"On devrait toujours être légèrement improbable" Oscar Wilde.

jeudi 28 janvier 2010

Oups...



Bonjour les amis !

C'est pas pour dire, mais je crois que Vogue a fait une erreur et c'est moi, depuis ma petite country, qui m'en suis rendue compte la première (j'ai pas un peu les chevilles qui gonflent, moi ?)!
Ben oui, même les plus grands peuvent faillir et je pense mériter, en remerciement de la rectification que je vais apporter, un poste de journaliste honoris causa à vie au sein de la rédaction de ce magazine!

Vous connaissais Abbey Lee ? Non ? Si, vous la connaissez ! C'est elle, au-dessus et en dessous:

 

 

C'est donc le mannequin qui a le vent en poupe en ce moment et qui, sur certaines photos, à l'air d'avoir 12 ans et demi !



Comme vous pouvez le constater, Abbey Lee n'a pas 12 ans et demi mais 23.

Bref, elle est divine et Vogue en parle sur son site web ! Seulement voilà, la journaliste c'est trompée de nom !
Abbey Lee ne s'appelle pas Hemigway, mais Kershaw !

L'erreur est humaine et c'est vrai qu'il y a de quoi s' emmêler les pinceaux  quand ont voit toutes ces beautés qui battent le catwalk !

Entre autre Dree Hemigway ! Ben oui, c'est avec elle que Mathilde Caule a mixé Abbey !
Aller, une photo de l'arrière petite fille de qui vous savez !



Son arrière papi n'était pas mal non plus, n'est-ce-pas ?


"Toutes les choses vraiment atroces démarrent dans l'innocence", Hemingway. 

Je vous embrasse fort !

Votre Rose.

mercredi 27 janvier 2010

Variation Sur Une Petite Robe Noire / Variation On A little Black Dress.


Avec LE petit-perfecto-en-cuir-à-20-euros-au-lieu-de-150 !

Bonjours à tous !

Et oui les amis, je n'arrive pas à porter la petite robe noire avec sobriété ! Il me faut toujours une petite fantaisie rock-and-roll pour casser le côté sérieux ou, comme c'est le cas ici, le côté petite fille modèle de la  chose. Dans cette tache, le perfecto devient mon meilleur allié !

J'aime porter cet ensemble (je crois que l'on dit "combo" quand on veut être une fashion bloggeuse crédible) avec ces souliers:


Compensées (très fines) en bois (le talon), cuir et daim, Zara.

Ou avec ceux-ci:


Escarpins à plateaux gris vernis (mais qui ne brillent pas trop, Dieu soit loué !), H&M.

Voilà mes loulous, c'est tout pour aujourd'hui mais je vous laisse en bonne compagnie: un petit extrait de "La Petite Robe Noire et autres textes" de Françoise Sagan !
" On dit qu'une femme s'habille pour son entourage, les hommes, les copines. En fait, c'est pour soi qu'on s'habille. De manière à se trouver bien et prendre une attitude de conquête qui vous donne, effectivement, l'impression d'être en forme...."
J'aime beaucoup cette idée d' "attitude de conquête". Cette idée selon laquelle, lorsqu'on s'habille, on fait plus que se vêtir: on se prépare parfois à affronter le monde.

Je vous embrasse fort !

Votre Rose.

mardi 26 janvier 2010

Une Petite Robe Noire / A Little Black Dress.


Ma petite robe noire, H&M.



Bonjour à tous !

Dans ma petite pile de livres à lire, je vous avez dit qu'il y avait "La Petite Robe Noire et autres textes" de Françoise Sagan. Alors, autant vous le dire tout de suite, c'est très chouette !
Voilà, c'est tout, à demain !

Noooooon, j'déconne ! Je vais tenter de développer !

Ce qui est très plaisant dans ce recueil de texte, c'est son côté "exercice d'admiration". Nous baignons, au fil de la lecture, en pleine "good vibes" et ça fait du bien.
Et puis toujours cet humour, cette légèreté, cette élégance de Françoise Sagan. Sa capacité à saisir la gravité quand elle se présente, sans jamais être pesante.
On parle de "la petite musique" de Françoise Sagan: elle est bien là, délicate et sensible. Infiniment sensible.

Lisez le portrait qu'elle fait d' Yves Saint Laurent, celui de Catherine Deneuve, du danseur Rudolf Noureev ( et tout le reste, bien sur !): c'est très beau et très intime, très intelligent.

Je me dis que ces stars n'ont pas du croiser très souvent une personne comme elle, une personne qui savait allait au-delà des apparences sans brusquer, sans être indiscrète.
Peut-être ont-t-ils eu, en croisant Françoise Sagan, l'impression troublante et rare d'être en face de quelqu'un qui les comprenait ?
Car il y a aussi (surtout) beaucoup de générosité et de bonté dans le regard qu'elle porte sur les personnes qu'elle rencontre, dans ce qu'elle écrit d'eux.

Quelle chance ils ont eu de croiser sa route !

Je vous embrasse fort !

Votre Rose.

lundi 25 janvier 2010

Friends.



Bonjour à tous !

Allez vite jeter un oeil sur la dernière série de photos publiées sur le site The Selby ! Vous allez voir, c'est superbe !
Il s'agit d'un photo-reportage sur les Mast Brothers, fabricants de chocolat (du traitement de la fève jusqu'à la plaquette).
Leur chocolaterie, en plein New-York, est faite de briques et de bois brut. L'acier des machines (celle qui écrase les fèves de cacao est à manivelle !) côtoie les sacs en toile de jute posés sur un sol fait de dalles de pierre.

A regarder ces superbes photographies, on sent presque l'odeur du chocolat venir chatouiller nos narines !

Mais ça ne sent pas que le chocolat la Mast Brothers Factory ! Ça sent l'amitié, aussi.
Quand The Selby demande à Mickael Mast ce qui a inspiré la création de la chocolaterie, il répond ceci:
"Working with family, friends to make something from scratch that creates happiness".
Concevoir quelque chose avec sa famille, ses amis (bref, ceux que l'on aime) de A jusqu' à Z, quelque chose qui donne du bonheur (merci d'être indulgent pour la traduction, mais je crois avoir restitué l'esprit de la phrase).

C'est cette phrase qui m'a beaucoup touché ainsi que les photos sur lesquelles on voit les deux frères et leur équipe préparer et partager un repas.


The Selby.

Amitié, fraternité, partage: une belle façon de commencer la semaine...et de concevoir la vie, d'une manière générale !

Je vous embrasse fort !

Votre Rose.

Bilan des soldes: 2ème partie / Sales Review: 2sd part.


Le tout: H&M, bien sur !


Bonjour à tous !

Aujourd'hui, c'est la veste/robe en daim que je mettrai à l'honneur !

Alors autant vous le dire tout de suite, c'est une pièce que JAMAIS de ma life je n'aurais essayé si mon compagnon n'avait insisté ! Non que je trouvais cette pièce laide, mais je ne voyais vraiment pas comment la porter ! Sans doute son petit côté indécis (est-ce une veste ? Une robe ?) n'aidai-t-il pas !

N'étant pas sectaire de la sape, j'ai essayé la bête sous les yeux remplis d'étoiles de mon Monsieur. Bien m'en a pris car j'ai beaucoup aimé et toutes mes réticences ont battu en retraite à la vue de mon reflet dans le
miroir.


D'un peu plus près et avec un bon coup de flash !


Mais pas que à cause du reflet...

Le prix, mesdames et messieurs ! Le prix , Nom de Dieu ! Le prix !!!

20 euros.

Au lieu de 150 !

No comment.

Je vous embrasse fort !

Votre Rose.

dimanche 24 janvier 2010

Bilan des soldes: 1ère partie / Sales Review: 1st part.


Robe H&M: 5 euros au lieu de 30...et "Hänsel et Gretel" illustré par le grand Lorenzo Mattoti.


Bonjour mes loups !

J'ai envie de vous faire une promesse: plus jamais de photos de moi portant mes petits habits! Non, vraiment, tant que je ne serai pas capable de faire de jolies photos, je m'abstiendrai !
Les prochains looks seront donc sur cintres et vous allez voir, même avec toute l'affection que vous me portez, vous allez préférer !

Bon, ceci étant dit, revenons à nos moutons !
Le premier jour des soldes, je vous en ai déjà parlé ici, je l'ai passé avec mon pote Arno. Résultat des courses: une robe à fleurs flous (2O euros la première semaine...5 la semaine d'après ! Trop les boules !), un t-shirt Cookie Monster, une tregging de motard.
Je pouvais faire mieux...

Deuxième semaine des soldes: à l'attaque avec, cette fois-si, mon compagnon.
Résultat: une robe TRÈS colorée (ci-dessus), un perfecto en cuir, un gilet/robe en daim, une blouse en soie, un top en "filet". Et tout cela à des prix HALLUCINANTS  (le bon côté de la crise)!!!

Aujourd'hui, vous aurez donc droit à la robe colorée (et décolletée...c'est chaud l'hiver à la country !) et au petit perfecto.
Voici deux photos de ce dernier:


Du cuir et des clous !


Et beaucoup de surexposition...mais ça va peut-être devenir un parti prix "artistique" !

Et le prix de cette petite chose, en cuir, je le répète ?

20 euros au lieu de 150 !

Et c'est pas fini !

Je vous embrasse fort et à très vite !

Votre Rose.

samedi 23 janvier 2010

Saloperies De Souvenirs ! / Fucking Memories !



Bonjour à tous !

On devrait toujours se méfier des emballages vintages...Ils peuvent ,parfois, provoquer de profondes crises de mélancolie.

C'est une malheureuse plaque de chocolat qui m'a fait repenser à mon grand-père.

Mon papi aimait beaucoup le chocolat, cette marque-là, en particulier. Je le revois s'avançant de son pas de presque aveugle, vers le placard (le "buffet", comme on dit chez moi) ou la plaque était rangée, en prendre une morceau et retourner s'assoir à sa place, au bout du canapé chamarré de velours marron, contre le mur.

Il était si vieux et si fragile.

Je vous embrasse fort.

Votre Rose.

vendredi 22 janvier 2010

Lara Vs Freja.


Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin.

Bonjour à tous !

Le Vogue de février vient de débarquer chez moi et je le feuillette avec avidité quand tout à coup, un corps, un visage, une silhouette, une présence me saute aux yeux: Lara Stone ! "Encore elle", me direz-vous "tu nous en a déjà parlé ici !". Je vous répondrai ceci, sans détour, brut de décoffrage et avec ce légendaire courage mêlé de modestie qui me caractérisent si bien, je vous répondrai donc ceci, de but en blanc et sans chercher midi à quatorze heure: "oui".

Quand même, les amis, prenez le temps de feuilleter, vous aussi, ce numéro de février et vous comprendrez de quoi je parle. Au milieu de ces corps d'une maigreur inquiétante, le corps (et le visage) de Lara Stone est  remarquable, tel une apparition. Lara Stone, c'est une épiphanie (et je n'insinue pas qu'elle ai pu, à un moment donné, abuser de la galette des rois): une fille que tous les grands couturiers s'arrachent pour leurs défilés et/ou leurs campagnes de pub (voir les photos pour Louis Vuitton), une fille qui semble en pleine forme (même si elle dit boire comme un trou et fumer comme un pompier).

Contraste de son corps à elle et de celui des autres d'autant plus frappant dans la série mode spéciale "Collections", puisqu'elle pose auprès de Freja Beha.


Pour ID Magazine, crédit photo: ?

J'aime énormément le visage de Freja, entre masculin et féminin, ses tatouages mais cette maigreur...a quelque chose de mortifaire.



Et toute ces considérations me renvoie au fait que ces filles font un métier impossible (bien que très bien payé pour celle qui sont des tops): perpétuellement évaluées et jugées sur leur physique, réduitent à n'être que des images, des apparences. Rien d'autre.

Je vous embrasse et vous retrouve très vite pour du look en veux-tu en voilà !

Votre Rose.

mardi 19 janvier 2010

Family Portraits.




Bonjour sweeties !

Vous aurez peut-être remarqué que le blog du photographe Terry Richardson a intégré mon blogroll.
Je l'aime parce que, derrière le cru, le "trash", les copains célèbres et les mannequins, il y a du tendre et du sensible la-dedans et qu'au final, ce "diary" est un bel auto-portrait.
Il faut prendre le temps de le parcourir, dans l'ordre si possible, et c'est de l'accumulation, de la succession des photos et des sujets que l'âme du photographe émerge.

J'aime particulièrement les photos de sa mère...ça doit tenir de la personnalité de cette lady.Voyez plutôt:



 

C'est pas mignon tout ça ?

La découverte du travail de Terry Richardson m' en rappelle une autre, faite il y a quelques années: celle de l' écrivain Virginie Despentes.


 Crédit photo: ?

Je trouvais chez elle cette même grâce sous la crudité des mots et la violence des situations.

C'est pas rien, d'arriver à faire ça, vous ne trouvez pas ?

Alors, si pour certain Terry Richardson n'est pas un grand photographe et Virginie Despentes un grand écrivain, ils n'en sont pas moins, par leur capacité à faire pousser des fleurs sur la boue, de grands artistes et des compagnons de route. Pour moi en tout cas.

Je vous embrasse fort.

Votre Rose.

Visage / Face.


 Photographie de Gorka Postigo.

Hey, hey mes littles petits choux !

Je vous parlais des soldes, il y a peu, et de "mes plus belles pièces". Parmi elles, se trouvait cette petite merveille, cet indémodable qui va avec tout, été comme hiver: "Le Visage", collection "Les Nouveaux Chemins de la Connaissance" (édition France Culture / Perrin). Il s'agit d'une chouette série de petits bouquins qui retranscrit une sélection d' émissions de philosophie animées et produites par Raphaël Enthoven sur France Culture: les fameux "Nouveaux Chemins de la Connaissance" (soit dit en passant, cette semaine est consacrée à un jeune designer qui débute  auteur que j'adore: Roland Barthes, je vous en reparlerai !) et ce, pour la modique somme de 8 euros !. Vous en avez beaucoup, vous, des petites pièces qui, à ce prix là, vous font un teint de pêche et vous rendent les cellules grise sexy en diable ? Non. Alors achetez, vous dis-je !

Voici plusieurs extraits des entretiens. Vous constaterez combien ils font écho à certain des thèmes qui m'ont travaillé ces derniers jours !

Dans le premier chapitre, Raphaël Enthoven converse avec Claudine Haroche et Jean-Jacques Courtine, auteurs de "Histoire du visage, exprimer et taire ses émotions (XVI-début XIXe siècle)" (collection "La petite bibliothèque" Payot, 2007). Au cours de leurs échanges, il est question du "délit de sale gueule" et Claudine Haroche dit ceci:
"...On peut parfaitement avoir une sale gueule avec un visage très lisse et angélique. Vous n'êtes pas sans avoir remarqué que, aujourd'hui, on observe que des visages lisses; non seulement parce que ils sont liftés par la chirurgie esthétique, mais également parce que les gens expriment fort peu de choses, ou expriment des choses très étroitement codifiées. Cela me paraît fort préoccupant."
Et Raphaël Enthoven de dire ceci:
"Un visage parfait renvoie à une expression mortifère".
Dans le quatrième chapitre, le philosophe rencontre Nadeije Laneyrie-Dagen, professeur d'Histoire de l'art, auteure de "L'Invention du corps, la représentation de l'homme du Moyen-Age à nos jours" (Flammarion,1997). A un moment donné, il est question des peintres qui, comme Raphaël  "peignent la grâce, la beauté, l'idéal d'un corps. L'histoire a nommé cette peinture "le nu tranquille", "le corps tranquille"."

Dans le chapitre cinq (le dernier) Raphaël Enthoven reçoit David Lebreton, sociologue et anthropologue, auteur de "Des visages, essai d' anthropologie" (Métailié, 2003). Il est question de la vieillesse:
"...La vieillesse est vécue, dans nos sociétés occidentales, comme une défiguration. Elle nous dépossèderait peu à peu de notre visage."
J'espère que ces quelques extraits auront du sens, pour vous aussi.

Je vous embrasse fort.

Votre Rose.

dimanche 17 janvier 2010

Mysteries...



Bonjour les biquettes et biquets !

C'est beau, c'est mystérieux.

C'est l'étrange visage de Tilda Swinton et la musique de Huun Huur Tu et Carmen Rizzo.

C'est l' Écosse.

C'est une très belle publicité/court métrage réalisée par Ryan McGinley pour Pringle of Scotland.

Je vous embrasse.

Votre Rose.

Plenitude.



Bonjour à tous !

Il n'y a pas si longtemps, je vous parlais de l'engouement de la presse pour les femmes aux formes épanouies. Je faisais état, par la même, de mon scepticisme en la matière...Je crains que cette nouvelle passion s'apparente plus à un coup éditorial qu'à une réelle acceptation (et célébration) des femmes rondes. Erratic and Obsessive parle d'une "fétichisation" de leurs corps: intéressant comme point de vue, non ?

Les femmes minces se doivent d'être sexy (ce n'est pas moi qui le dit mais la presse féminine, les designers, les blogs): c'est pire pour les rondes à qui on ne pardonnera de l'être qu'à condition qu'elles se soumettent à l'injonction, à la tyrannie du sex-appeal.

Je suis tendue à la vue des photos publiées dans V-Magazine, inquiète et gênée. Qu'est-ce-qui cloche ?

Regardez les photographies de Jennette Williams, elles nous répondent.



Ici, il n'est plus question que d'abandon, de bien-être, de douceur et de plénitude. De bienveillance, de partage et d'humanité.



Tout ce qui manque aux clichés publiés dans V-Magazine.

Je vous embrasse fort.

Votre Rose.

mercredi 13 janvier 2010

Clerks Meets Cris et Chuchotements.


Bonjour à tous !

C'est Arno qui m'en a parlé avec des trémolos dans la voix !

Clerks est une sorte d' OVNI du cinéma américain: tourné en 1994 avec trois dollars six pences, en noir et blanc et de nuit, dans la boutique ou travaillait le réalisateur (Kevin Smith), ce film ne ressemble à rien de ce que j'ai peu voir jusqu'à présent !
C'est peut-être ce qu'on pourrait appeler une "comédie underground" (pour adolescents attardés ajouteront les mauvaises langues) ?

L'histoire ?
Dante travaille dans une épicerie, Randal dans le vidéo-club voisin. Ils sont potes et nous allons passer une journée de "boulot" avec eux.
Nous allons surtout les écouter parler: beaucoup de sexe (sous toutes ses formes) mais aussi d'amour (Véronica ou Caitlin ?) et d'avenir ("Vais-je passer ma vie dans cette épicerie ?"). Car, sous l'humour graveleux (no-limites pour la dernière scène !) et absurde affiché tout au long du film, les échanges entre les personnages (Dante et Véronica, Dante et Randal) peuvent être extrêmement profond....

Si vous voyez le film, vous trouverez peut-être que cette histoire de profondeur est, pour le moins, tirée par les cheveux.

Mais que voulez-vous, on ne se refait pas et pour moi, Clerks, c'est un peu Igmar Bergman qui se fendrait la gueule !



Je vous embrasse.

Votre Rose.

lundi 11 janvier 2010

I Have A Dream....




EDIT DU 16/01/10: j'ai totalement oublié de vous dire le plus important ! C'est grâce à la découverte de "Eratic and Obsessive" que ce billet est né et que j'ai découvert le superbe travail de Jennette Williams !

Bonjour mes cailles !

Vous avez sans doute remarqué que les femmes girondes sont à l'honneur en ce moment. Vous connaissez déjà le visage de Crystal Renn, celui de Lizzie Miller, toutes les deux mannequins "grandes tailles":


Crystal Renn pour Elle Canada.

Crystal Renn photographier par Ruven Afanador.

Lizzie pour Glamour USA.

Le beau visage de Lizzie. 

Le dernier numéro de V Magazine propose quand à lui une série mode avec des mannequins aux formes généreuses: vous reprendrez bien un peu de bombasses ?




C'est chouette, hein ?


Non, c'est une illusion.


Là où se sera vraiment chouette, c'est quand tous les grands couturiers feront comme le designer Mark Fast qui, en septembre dernier à la fashion week de Londres, a fait défiler des mannequins tailles 42 et 46 parmi les traditionnelles brindilles.



Là où se sera vraiment super, c'est quand la presse féminine se mettra à aimer sincèrement les femmes de la rue et, d'une manière général, toutes celles qui font plus qu'un 34/36. Quand elle nous les montrera dans chacun de ses numéros.

Que ça arrive et que ça dur.

Et que ça devienne banale.

Je vous embrasse.

Votre Rose.

dimanche 10 janvier 2010

Sigmund Freud Meets H&M.




Bonjour les amis !

C'est par Marie d' Une Chic Fille que j'ai eu l'information: un magasin new-yorkais H&M lacère des vêtements jugés invendables avant de les jeter à la poubelle (post du 8 janvier). Voici le lien vers la dépêche AFP à l'origine de l'information.
Je ne rajouterai pas un mot à ce qu'a déjà dit Marie dans son billet. Je ne sais pas, si j'avais lu son article le 6 janvier (date d'ouverture des soldes), si j'aurais fait mon traditionnel pèlerinage chez cette grande enseigne.

Ce dont j'avais envie de vous faire part, aujourd'hui, c'est de cette petite faille que j'ai relevé dans le discours des responsables d'H&M, quand ils ont du défendre leurs pratiques.
Après s'être expliqués et justifiés:
"Nous ne faisons pas don de vêtements qui ne correspondent pas à nos normes de qualité, à des restrictions chimiques ou sont endommagés", écrit H&M.
Ils poursuivent et conclus en disant ceci :
"être en train d'étudier le moyen d'améliorer les pratiques".
Dans "Psychopathologie de la vie quotidienne", mon pote Sigmund consacre un chapitre aux lapsus.


Hot !

Ici, il ne s'agit pas d'un mot dit pour un autre mais on en arrive au même résultat: en voulant nous dire une chose (" nous avons une éthique, nous sommes irréprochables"), on nous en dit une autre ("oups, on a fait une connerie et la prochaine fois, il s'agirait de pas être pris en flagrant délit") .

Je vous embrasse et vous souhaite de passer un bon dimanche !

Votre Rose.
 


samedi 9 janvier 2010

Partners In Crime.




Leurs noms: Bonnie Parker et Clyde Barrow...

Bonjour les copains !

Mercredi 6 janvier, c'étaient les soldes et, pour l'occasion, j'avais posé un jour de congés...Quel culot, quand on sait que j' avais repris le chemin du bureau deux jours avant ! Mais bon, mon grand copain  Arno avait besoin  d'un alibi pour exploser son "budget soldes" d'une compagne de shopping et moi, quand il s'agit de dépenser des sous rendre service à un ami en détresse, je suis toujours là, au taquet. Nous voilà donc partis à la city !

Dans la voiture, surexcités sagement et méthodiquement, nous établissons notre parcours et nos priorités: qui  ira chez H&M, qui chez Mollat, qui à la FNAC, qui chez COS (essayez de lire "qui  chez COS" à haute voix et très vite, vous allez voir, c'est très rigolo !) et ainsi de suite, dans un mouvement toujours plus ascensionnel en terme de dépense ...


Je crois que c'était la première fois de ma vie que je faisais les soldes avec un garçon  (hétérosexuel  j'entends) ! "Alors" me direz-vous (si si , je commence à vous connaitre maintenant !), "ça fait quel effet ?".
"Ma fois, c'est pas dégueu'", vous répondrai-je.

En fait, si vous voulez tout savoir, mon copain Arno, c'est une copine comme les autres  c'est pas le dernier quand il s'agit de faire des affaires et de se faire belle beau ! Il a très bon gout et il n'hésite pas à me dire quand quelque chose ne me va pas. Du genre: 

J'essaie un manteau que j'avais repéré depuis longtemps mais dont le prix (100 euros) et l'inutilité (j'ai déjà bien assez de manteaux comme ça)  justifiaient d'attendre les soldes et/ou, une chute des températures.
Je rentre dans le magasin et je tombe sur le-dit manteau à moins 50% de réduction (- 1° dehors): je me jette donc dessus pour l'essayer...et finalement me rendre compte que ma petite merveille, si cosy, si douillette, est de forme "boule". Je n'ai rien contre sauf que, après m'être regardée dans le miroir, après avoir regardé Arno, qui lui-même me regardait de face, de profil et de dos,  je compris que le manteau "boule" ne me mettait pas, à proprement parler, en valeur. Et c'est le moins que je puisse dire après que mon très serviable Arno m'eut dit ceci (à peu de choses près): "le manteau-boule...ça fait bouboule".

Arno est donc de bon conseil et, comme il est à la fois un ami et un garçon, on ne peut douter de sa franchise et de sa bienveillance ! Phrase "un peu" macho sur les bords mais j'ai eu des "amies" qui ne supportaient pas que je puisse avoir l'air un peu chouette (par la grâce d'une robe bien coupée) et qui me disaient donc que ça ne m'allait pas terrible. Et je les croyais.

En plus des qualités sus-nommées, Arno en possède une autre qui n'est pas négligeable un jour de solde: il insiste pour porter les paquets, et je l'en remercie!


Je le remercie aussi d'avoir eu la bonté (?) de croire que je rentrerai dans cette si jolie petite robe bleue, taille 34. J'ai du me la faire rembourser hier, mais je lui pardonne de m'avoir vu plus mince que je ne le suis.


Je vous laisse avec Bonnie, Clyde, Serge et Brigitte !


Je vous embrasse tendrement.






Votre Rose.

Try A Little Tenderness.


Il est affreux, pas vrai ?! J' adore !!! 
C'est lui qui l'a fait !




Découvrez la playlist tryalittletenderness avec Otis Redding

Les Soldes / Sales.



 Love you Cookie Monster !

Bonjour les loups !

Quelques photos un peu pourries (et notez le carrelage et les boiseries très...vintages) de mes achats de mercredi dernier !
  • un t-shirt Cookie Monster, 5 euros
  • un tregging gris délavé, empiècement façon "motard" aux genoux, 10 euros
  • une robe satinée à fleurs flous, 15 euros.
Le tout venant de chez H&M.

 
 Un peu de printemps !

 
 En fait, il fait  -5° dehors...

J'avais surtout très envie d'aller à la city pour m'offrir ça:


Mes plus belles pièces (comme on dit chez les bloggeuses mode...Mais non, j'me moque pas ! Si on peut plus rigoler maintenant !) !

Je dévore tout ça et je vous en reparle !


D'ici là, je vous aurai fait un petit compte-rendu de ma journée de mercredi...Voici le titre de ce prochain post, histoire de vous mettre l'eau à la bouche: "Partners in Crime".


Restez bien au chaud, je vous embrasse !

Votre Rose.

lundi 4 janvier 2010

Christian Lacroix Meets Roland Barthes.


A la table du chapelier fou et du lièvre de mars ?

Mes petits choux !

Mon premier post de l'année 2010 aurait du être celui que je suis en train d'écrire mais Lhasa nous a quitté...
J'aimerai que le paradis existe...

En attendant d'en avoir la certitude (je suis très sceptique), je vous parlerai de mes dernières découvertes et, par conséquent, de mes dernières envies !

La semaine dernière, Laure Adler nous a encore enchanté avec "Hors Champs", sur France Culture. Après une semaine passée avec Juliette Gréco, elle nous a offert une semaine avec Christian Lacroix et ses invités.
Plutôt que de vous faire de longs discours, je vous encourage vivement à allé les écouter ici et surtout  car, par la grâce d'une archive INA, Roland Barthes entre en scène pour nous parler de la mode !



Peut-être saviez-vous déjà qu'il était l'auteur de "Système de la Mode" ? Pour ma part, je l'ignorais et, depuis cette découverte, je n'ai qu'une hâte, lire cet ouvrage (essai sémiologique, à nous deux !)! La question qu'il pose: "comment les hommes font-ils du sens avec leur vêtement et leur parole ?".

Mais, grâce à Patrick Mauriès (écrivain, éditeur, historien de la mode), invité de Christian Lacroix lors de cette dernière émission, envie aussi de découvrir l'oeuvre de Philippe Julian.



Dandy écrivain et illustrateur, mort en 1975, passionné par les symbolistes, il fut l'auteur de "Styles" (un des livres fondateurs pour Christian Lacroix) et, entre autre, d'une biographie d'Oscar Wilde.

"Et Patrick Mauriès", me direz-vous, "il sent le pâté, Patrick Mauriès" ?
"Que nenni", vous répondrais-je, "il sent "Soir de Paris" (subtile allusion au titre de son avant dernier roman) et j'ai envie de lire tout ce qu'il a écrit et tout ce qu'il a publié !". Et toc !

Une sacrée mise en appétit que cette série d'entretiens avec Monsieur Lacroix et la preuve que la mode est riche de culture, d'histoire, de fantaisie et qu'elle peut faire penser !

Je vous embrasse fort et vous laisse avec un fer de lance du Symbolisme, côté musique !

Votre Rose.


Découvrez la playlist debussy avec Pierre Boulez

Lhasa...

 
Elle nous a quitté dans la nuit du 1er Janvier.
Je suis sous le choc.

Je vous embrasse.

Votre Rose.