"On devrait toujours être légèrement improbable" Oscar Wilde.

mercredi 15 juillet 2009

Les Chaussons Rouges:


Toujours pas d 'Iphone= toujours pas de photos= toujours pas de mode !!! Dommage car je me sentais l' âme bien légère aujourd'hui mais, comme il est hors de question que je passe un jour sans post, place à mon ciné-club !
Depuis que nous vivons à la country, nous refaisons notre culture cinématographique à coup de dvd.
Michael Powell faisait partie des réalisateurs dont le nom m' était familier sans avoir jamais vu un de ses films. Il fallait donc remédier à cela. En faisant des recherches, j'ai découvert qu'étant enfant, j'avais vu Les Chaussons Rouges et que ce film m'avait marqué. Cependant, à part les larmes qu'il m'avait fait verser, il ne me restait rien, sauf peut-être la couleur vibrante de ces chaussons de danses.
C'est donc avec grand plaisir que je me suis replongée dans ces images, en espérant ressentir à nouveau ce que j'avais éprouvé alors.
J'avais vu le Narcisse Noir peu de temps avant et j'avais adoré cette histoire travaillée par le Ça. La beauté des décors, qui recréaient une Inde sauvage et envoûtante, la couleur, la lumière et l'interprétation des acteurs (en particulier celle de Kathleen Byron qui joue soeur Ruth) m'avaient remué.
Les Chaussons Rouges est le film de référence lorsque l'on évoque la filmographie de Michael Powell mais j'avoue qu'en le revoyant, je n'ai pas retrouvé l'émotion de mon enfance ni l'intensité et la tension que j'avais tant aimé dans le Narcisse Noir. Les plans sont de véritables tableaux, la lumière et les couleurs sont magnifiques, les acteurs formidables mais je crains d'être passée un peu à coté du chef d'œuvre.
La scène qui présente le ballet Les Chaussons Rouges est cependant magique et c'est un morceau d'anthologie. Le regard des acteurs est l'élément qui m'aura le plus troublé et c'est un point commun avec le Narcisse Noir: génie des comédiens et de celui qui les dirigent, on voit passer dans leurs yeux des moments de fièvre et de désespoir, comme des éclairs, et j'avoue ne pas avoir vu ça souvent au cinéma.
Pour finir ma trilogie Powell, je m'attaquerai au Voyeur qui a l'air d'être autrement plus glauque que les deux dont je viens de vous parler. Miam, ça devrait me plaire !

Merci à tous pour vos déjà nombreuses visites: c'était inespéré et ça me fait chaud au coeur !
Je vous embrasse et à demain pour un poste beaucoup moins "mou du g'noux" !

Votre Rose.

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