"On devrait toujours être légèrement improbable" Oscar Wilde.

lundi 1 février 2010

Lost In Translation...



Anna Wintour à 20 ans.

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, je vous parle d'un film dont je n'ai rien compris des dialogues !
Non, je blague ! 
Quoique ...

Ce weekend, j'ai en effet regardé en V.O non sous-titrée "The September Issue", documentaire de R.J. Cutler et...je ne parle pas couramment l'anglais...

Ne partez pas mes amis, car c'est justement ça qui rend mon expérience (tu parles d'une expérience toi, mater un film en pyjama en mangeant des dattes !) si intéressante (j'ai les chevilles toutes dilatées !) !

Quand on ne comprend pas une langue (ou partiellement) on est très attentif à ce qui est dit pour tenter de saisir un peu de sens, on s'accroche à chaque mot mais surtout, on est très concentré sur les visages, les expressions du visage et tout ce qui est du domaine du langage corporel.

...Et avec Anna Wintour, il y a de quoi faire !!!

Anna s'ennuie (voir la scène, entre autres, avec Stefano Pilati, le designer d'Yves Saint Laurent), Anna est irritée, Anna est impatiente, Anna est en colère et parfois, Anna est émue... 
Si, si, je vous assure que c'est vrai, Anna Wintour a un p'tit coeur de chouquette sous sa carapace glacée ! On sent affleurer sa sensibilité quand on la voit auprès de sa fille et lorsqu'elle parle de sa famille, de ses frères et soeurs qui trouvent ce qu'elle fait "amusant" (si ses assistants savaient ça, peut-être seraient-ils moins pétrifiés de terreurs face à elle ?).
Quelque chose pèse chez Anna Wintour (et je ne parle pas des dollars). Elle cache, elle protège quelque chose derrière la frange qui tombe sur ses yeux (et je sais de quoi je parle car je suis moi-même "frangée"), derrière ses lunettes noires. Je me suis demandée si, dans le fond, la femme la plus puissante et la plus désagréable du monde de la mode, n'était pas un peu timide, un peu blessée.
Ben ouais, quand même, c'est vrai que je me le suis demandée.

Et puis il y a Grace Coddington...

Grace Coddington a commencé sa carrière dans la mode en tant que mannequin...pour Vogue !

Elle est passionnée par son métier, par le travail qu'elle mène avec les photographes, les mannequins pour aboutir à des séries de clichés d'une grande beauté et d'une grande richesse. Car il y a un vrai travail de recherche en amont de la séance de shooting (dans le film, elle travaille sur une série inspirée par Brassaï). Il s'agit de raconter une histoire, de faire passer des émotions (cliquez ici,vous verrez un extrait du shooting en question chez UrbanSardines). Pas besoin de comprendre l'anglais parfaitement quand Grace Coddington prend la parole car elle parle le langage du coeur et de la passion.

En ces temps où l'on nous donne à voir des images systématiquement retouchées, lissées, déshumanisées, il est réconfortant d'entendre la très talentueuse directrice artistique du Vogue US dire qu'elle aime quand il y a des zones de flous sur les photos.

Son beau visage de femme de 60 ans est aussi réconfortant que ce qu'elle dit...Et son sourire est si beau qu'il vous fend le coeur !

C'est elle l'héroïne de ce documentaire que je vais m'empresser d'acheter en DVD afin de le voir sous-titré pour vous en parler une prochaine fois, en rentrant un peu plus dans les détails.

Ce ne sera pas du luxe !


Je vous embrasse fort !

Votre Rose.

2 commentaires:

  1. Il FAUT que je le vois! :)

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  2. ROCKNCAROLL:
    Bienvenue ma belle !
    Oui, vois-le et dis moi ce que tu en penses si le coeur t'en dit !

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