"On devrait toujours être légèrement improbable" Oscar Wilde.

mercredi 18 novembre 2009

First I Was Afraid, I Was Petrified...



Bonjour à tous !

J'avais envie, depuis quelque temps, de vous parler de ma relation ambiguë avec la presse féminine et, en particulier, de celle que j'entretiens depuis cet été avec Vogue.

J'ai donc acheté Vogue, pour la première fois de ma vie (!!!!), cet été...
Je pensais que je ne l'avais jamais parcouru or, la typographie m'a tout de suite été familière: elle avait sans doute imprimé mon inconscient au cour d'une visite chez le dentiste, à l'heure ou l'on flippe dans la salle d'attente et ou l'on se dit, l'oeil mouillé et en y croyant dur comme fer: "plus jamais je ne mangerai de fraises tagada avant de me coucher !"

Ma prise de contact avec Vogue est  d'abord passée par le choc des 9 doubles pages  (9 doubles pages, mon Dieu !) de publicités qui ouvrent le magasine. Publicités pour des marques toutes plus luxueuses les unes que les autres, marques qui me sont donc inaccessibles.
Suivirent  l'édito de Carine Roitfeld, les news mode et beauté et "En Vogue", qui est une mini série de mode sur les pièces phares du moment. Pour le mois de novembre par exemple, il s'agit de se préparer pour les sports d'hiver (smicards et smicardes passez votre chemin). Nous avons donc droit à un mannequin à ski, portant doudoune Moncler (smicard, tu est parti j'espère parce que la, tu vois, je vais annoncer un prix) à 1000 euros (je t'avais prévenu, vieux !) et moonboots griffées, posant  tout schuss sous l'arc de Triomphe (les tronches qu'ont du faire les automobilistes ce matin là !).

J'arrête la mes sarcasmes car, ce que je voulais vous dire aujourd'hui, c'est qu'après avoir beaucoup "sarcasmé" et surtout, après avoir dit publiquement et devant témoins que je ne rachèterai plus JAMAIS (vous entendez bien hein, plus JAMAIS !) Vogue, je me retrouve aujourd'hui bloggueuse abonnée au flux rss du magazine en ligne et (cerise sur la chipolata, voire même pomponno de la pomponnette) abonnée au magazine papier...

Alors oui, je continue à ricaner devant cette série sur les montres (pas Swatch les montres, ok ?) qui met en scène un superbe mannequin tchécoslovaque, maquillée et coiffée, éclairée et photoshopée, en train de faire du jardinage avec son tablier en cuir Alexander McQueen, arborant au poignet tantôt une Tudor, tantôt une Dior Horlogerie...Oui, je pouffe encore lorsque je voie ce même mannequin, lèvres humides et entre-ouvertes, (trop sexy la Country !) s'apprêtant à changer le sabot d'un cheval, avec sa "Carrera" automatique, boitier et bracelet or jaune et acier "Tag Heuer", au poignet.

"C'est une fille aigrie qui pouffe et qui ricane bêtement", me direz-vous. "Une fille qui n'est qu'une grosse jalouse parce que, elle aussi, elle aimerait bien aller traire les vaches en Prada et Solex Rolex (houuuu la vilaine !)!"


Photographie de Patrick Demarchelier pour le Vogue français, octobre 2008.


....C'est vrai....

Il y a de la vie par procuration dans mes lectures de Vogue, il y a du rêve. Mais pas que...

Ce qui a fait de moi une abonnée de ce magazine, c'est qu'il assumait parfaitement la frivolité, le luxe et l'excès (c'est d'ailleurs son crédo du mois de novembre: extrême luxe, extrême mode...). C'est aussi qu'il était un outil formidable pour l' espèce de psycho/socio/antomo/anthropologue que je suis un peu sur les bord quand il s'agit de mode. Je pense d'ailleurs revenir sur les séries mode de Carine Roitfeld dans un prochain post. Le fait qu'une femme mette en scène d'autres femmes dans des images (de mode) à forte connotation érotiques (pas toujours mais souvent), ça m'interpelle.

Alors, comme dirait mon psy, se sera tout pour aujourd'hui ! (ceci étant dit, vous ne perdez rien pour attendre car l'ambiguïté et l'ambivalence, dans notre rapport à la mode, sont des sujets qui me tiennent à coeur ! )

Je vous embrasse fort et je vous laisse vous rouler dans le troublant et adolescent "velours bleu" de Bobby Vinton.

A très vite !

Votre Rose.


Découvrez la playlist bluevelvet avec Bobby Vinton



6 commentaires:

  1. Je ne parviens pas à m'en désabonner. Pourtant, j'ai déjà essayé...

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  2. ...FRIEDA L'ECUYERE:
    Et moi qui continue à l'attendre impatiemment chaque début de mois...
    Addict un jour, addict toujours ?
    Merci d'être passée par la, Frieda !
    Rose.

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  3. Je trouve cette vache extrémement photogénique !

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  4. ...FUNAMBULINE:
    Heureuse de te retrouver, Funambuline !
    Je me suis fait exactement la même réflexion: cette vache a du chien !
    Rose.

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  5. J'ai pas accroché à VOGUE, trop de pub, two much pour moi.

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  6. ...ILANA:
    Je comprends !
    Moi, je suis chipée, mon cas est désespéré je crois ! Je vais même en faire un autre post !
    Bises.

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