Photo de et avec Big Daddy K et sa fille Frankie.
Bonjour à tous !
Ce matin, au boulot, je recevais une assistante maternelle et un des petits qu' elle accueille. Nous nous installons dans la salle de jeux, le petit garçon commence à jouer, à faire sa vie de petit garçon et nous, les grandes, nous nous installons auprès de lui autour d'un thé.
Je suis partie 3 semaines en vacances, l' assmat (assistante maternelle dans mon jargon) en question avait donc plein de choses à me dire, entre autre sur l'entrée de son ainée au lycée. Mon beau-fils entré lui aussi en 2nd et cette assmat, que nous appellerons Monique, le savait puisque sa fille (appelons la Justine) devait intégrer le même lycée que lui. Après mures réflexion, Justine a décider de ne pas aller dans le dit lycée parce qu'elle aurait du être interne. Monique me parle donc de l'émotion qu'elle éprouve à voir sa fille grandir, entrée au lycée, s'acheminer petit à petit vers l' age adulte et tout et tout. Sur ce, je lui fait part moi aussi (innocente !) de ce que j'ai ressentit quand mercredi, mon beau-fiston c'est rendu (tout seul) au lycée pour son premier jour de cour... et là, elle me dit ceci: "oui mais moi, c'était MA fille qui rentrait au lycée".
Le plus étonnant dans cet échange, ce n'est pas tant ce qu'elle m'a asséné, que ce que je me suis entendue lui répondre (j' ai eu, l' espace d'un instant, l' impression de flotter au-dessus de moi-même), à savoir ceci: "Oh OUI, alors qu'est ce que ça aurait été si il avait été mon fils !".
Deux ou trois choses fondamentales m'ont sauté au visage après que Monique soit partie:
- mon attachement pour Beau-Fils n'a aucune crédibilité aux yeux de cette dame car il n'est pas le fruit de mes entrailles, la chaire de ma chaire.
- j'ai parfaitement intégré que mon attachement pour Beau-Fils n'était pas crédible aux yeux du monde (?), de la société (?), aux yeux de Monique puisque je lui donne raison en lui rétorquant ce que je lui ai rétorqué.
- elle m'a blessé, elle m' a navré.
En conclusion et si je suis bien Monique (du verbe Suivre hein, pas du verbe Être, je ne suis pas Monique, je la suis... vous me suivez ?), il faudrait, telle une vache avec son veau, engendrer par les voies basses pour savoir ce que c'est que d'aimer un enfant...
Je ne suis pas une vache mais je peux vous garantir que si enfanter est donné à n' importe laquelle d'entre nous (sauf stérilité ou autre tuile), aimer n' importe quel enfant n'est visiblement pas (n'est ce pas chère Monique) donné à toutes.
Je vous embrasse.
Votre Rose.
PS: ce post est dédié à Beau-Fils (je ne lui ai pas encore trouvé de pseudo !).
Ce matin, au boulot, je recevais une assistante maternelle et un des petits qu' elle accueille. Nous nous installons dans la salle de jeux, le petit garçon commence à jouer, à faire sa vie de petit garçon et nous, les grandes, nous nous installons auprès de lui autour d'un thé.
Je suis partie 3 semaines en vacances, l' assmat (assistante maternelle dans mon jargon) en question avait donc plein de choses à me dire, entre autre sur l'entrée de son ainée au lycée. Mon beau-fils entré lui aussi en 2nd et cette assmat, que nous appellerons Monique, le savait puisque sa fille (appelons la Justine) devait intégrer le même lycée que lui. Après mures réflexion, Justine a décider de ne pas aller dans le dit lycée parce qu'elle aurait du être interne. Monique me parle donc de l'émotion qu'elle éprouve à voir sa fille grandir, entrée au lycée, s'acheminer petit à petit vers l' age adulte et tout et tout. Sur ce, je lui fait part moi aussi (innocente !) de ce que j'ai ressentit quand mercredi, mon beau-fiston c'est rendu (tout seul) au lycée pour son premier jour de cour... et là, elle me dit ceci: "oui mais moi, c'était MA fille qui rentrait au lycée".
Le plus étonnant dans cet échange, ce n'est pas tant ce qu'elle m'a asséné, que ce que je me suis entendue lui répondre (j' ai eu, l' espace d'un instant, l' impression de flotter au-dessus de moi-même), à savoir ceci: "Oh OUI, alors qu'est ce que ça aurait été si il avait été mon fils !".
Deux ou trois choses fondamentales m'ont sauté au visage après que Monique soit partie:
- mon attachement pour Beau-Fils n'a aucune crédibilité aux yeux de cette dame car il n'est pas le fruit de mes entrailles, la chaire de ma chaire.
- j'ai parfaitement intégré que mon attachement pour Beau-Fils n'était pas crédible aux yeux du monde (?), de la société (?), aux yeux de Monique puisque je lui donne raison en lui rétorquant ce que je lui ai rétorqué.
- elle m'a blessé, elle m' a navré.
En conclusion et si je suis bien Monique (du verbe Suivre hein, pas du verbe Être, je ne suis pas Monique, je la suis... vous me suivez ?), il faudrait, telle une vache avec son veau, engendrer par les voies basses pour savoir ce que c'est que d'aimer un enfant...
Je ne suis pas une vache mais je peux vous garantir que si enfanter est donné à n' importe laquelle d'entre nous (sauf stérilité ou autre tuile), aimer n' importe quel enfant n'est visiblement pas (n'est ce pas chère Monique) donné à toutes.
Je vous embrasse.
Votre Rose.
PS: ce post est dédié à Beau-Fils (je ne lui ai pas encore trouvé de pseudo !).
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L'important c'est l'amour que l'on porte aux autres et que les autres nous portes !! A t'on besoin de gènes pour qu'il y ait de l'amour ? Les gens sont primaires comme cette dame :) !! Je suis belle mère aussi et toute les belles mères sont confrontées à ça !! Je viens sur votre blog et je vous trouve très vraie c'est très rare !! Cela me remonte le morale, merci
RépondreSupprimerMerci beaucoup d'avoir pris le temps de commenter mon post. J'attendais avec impatience quelques commentaires et le votre me remonte aussi le moral, en plus de me flater !
RépondreSupprimer"Primaire", je crois que j'aurais pu intituler mon post comme ça !
Avec vous de tout coeur !
Rose.
Aïe, elle est pas très fine Monique, je pense que par empathie tu lui as répondu ce qu'elle voulait entendre, que bien sûr tu ne pouvais avoir autant de peine qu'elle ... mais l'attachement et l'amour aux enfants ne se mesure pas, j'en profite pour dire que moi aussi j'ai le blues car ma fille est loin de moi (à paris) et elle me manque, mais de même que mes neveux et nièces ou les enfants de mes amies avec qui j'ai un lien particulier me manquent et j'ai eu une pensée pour eux en cette rentrée. Bien dommage que Monique ne t'ai pas comprise c'était une belle occasion d'échanger et de se sentir proche....
RépondreSupprimerMerci Ilana, merci beaucoup !
RépondreSupprimerÉtant donné le réconfort que "Anonyme" et toi m'avait donné ce matin, je me rends compte combien Monique m'a blessé profond...
J'avais aussi envie de lire ce qu'une maman biologique (pas très jolie l'expression mais moins pire que "vraie maman"!)avait à dire sur le sujet: merci encore, je suis très touchée.
Ma belle-fille habite elle aussi à Paris: je pense à elle et à toi qui pense à ta fille...
Rose.
Laisse tomber ! c'est bête et méchant cette remarque, elle se prend surement un coup de vieux avec l'entrée au lycée de sa fille et ce n'est pas en étant désagréable que cela passera, il faut accepter que les enfants (et beaux-enfants) grandissent ont moins besoin de nous ... il y a heureusement d'autres satisfactions à les sentir plus indépendants, c'est le début d'autres relations avec eux (quand ils dissertent sur leur cours de philo par ex...) (vaste sujet) ,
RépondreSupprimerOuais, tu as raison ! Tu sais, il y a une phrase que j'aime beaucoup dans "Merci la Vie" de Bertrand Blier. C'est Marcello Mastroianni (mon acteur favori) qui la dit: "on les nique les tristes figures !" Un peu facile mais, au final, ça me plait assez !
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Rose.
Et toc!
RépondreSupprimerTrès clair, explicite et bien posé.
Merci TicTac ! Merci la Vie !
RépondreSupprimerRose