"On devrait toujours être légèrement improbable" Oscar Wilde.

lundi 27 juillet 2009

Les Congés Payés.

Au fait, hier nous sommes allés à l'océan nous rafraichir un peu et voici ce que nous avons découvert en arrivant:

Photo empruntée à mon fiancé, avec son aimable autorisation.

Le grand angle ne rend pas "justice" à la densité de population ! J'peux vous dire que c'était pas beau à voir ! Cela dit, et cette fois-ci je suis sérieuse, la plage est un des rares endroits où l'effet de masse et la promiscuité n'entrainent pas la moindre agressivité chez nos congénères. Alors c'est plutôt réjouissant tous ces gens ensembles qui batifolent dans les vagues, qui s'enterrent, qui se crèment, qui jouent au ballon, aux raquettes, qui dorment...et qui se sourient.
Je vous embrasse.

Votre Rose.

Dernière démarque ou: comment j'ai moutonné...

Blouse H&M soldée (5 euros !).

Bonjour à tous !

En vacances depuis vendredi 24 juillet 13h00 (heure locale), je n'ai pas pu rester loin de vous plus longtemps !
Voici donc le résultat en images (soyez indulgents, c'est moi qui prends les photos avec mon Iphone ressuscité) de mon après-midi de vendredi à la city !
Sitôt libérée du joug professionnel, cap sur Bordeaux pour profiter des derniers jours de soldes. Direction Monoprix: rien ! Qu'à cela ne tienne que j'me dis en fendant la bise: direction H&M ! Allez savoir pourquoi, j'avais pas le bon feeling...j'avais tord car, en moins d'un quart d'heure, je ne pouvais plus me servir de mes bras tant ils étaient chargés de vêtements à trois francs six sous ! Sur ce, mon fiancé arrive et m'aide à faire le tri quand tout à coup, au détour d'un rayon sur quoi je tombe ? J'vous l'donne en 1000 Mimile, sur ça:


Blouson "Liberty" H&M (29.90 euros...faites un saut sur E-bay, pour rigoler...!).

Et là, toute ébaubie et légèrement incrédule (avec la tête qui tourne un p'tit peu), je pense à Bertrand...mais je pense aussi à Punky, à Minmor, à Tinky-Minky et autres Betty ! Je pense à E-bay et à toutes ces pauvres bloggeuses qui ont enchéri jusqu'à des 60 euros afin d'acquérir cet "indispensable" petit blouson de rien du tout et, finalement, je pense à moi et, finalement...j'achète !!!
Arrivée à la caisse, j'avais déjà balancé pas mal d'articles (mais gardé ceux pour mon P'Tit Lu). Cependant, entre temps et sournoisement, s'étaient invités un vernis et un blush ! Les voici donc avec les deux vernis de chez Séphora dont je vous avez parlé il y a quelques jours.

De gauche à droite: vernis Séphora "Mangue" et "Passion", blush H&M n°17 "Tawny Rose", vernis à ongles H&M "Midnight Passion".

Voilà, voilà j'suis contente ! Et demain, ultime jour des soldes, je repars à l'assaut !

A très vite ! Je vous embrasse !

Votre Rose.

vendredi 24 juillet 2009

Les vacances


Retrouvez Marie-Sofie (et plein d'autres) sur Streethearts.


Trois semaines pour me reposer, me retrouver, faire le point sur une année difficile...Me lever tard, me coucher tard, trainer...Voir mes amis, peut-être aller à Paris.
Je laisserai moins de posts mais en attendant de vous retrouver, je souhaitais vous dire merci pour votre virtuelle et indispensable présence. Merci à celles et ceux que je vais visiter chaque jour via la blogosphère: vous avez fait que cette difficile année soit plus légère. Merci pour les rires, la futilité, la profondeur...merci d'être là !
Je vous laisse avec une magnifique photo. Cette image m'a rendu heureuse, j'espère qu'elle vous plaira !
Je vous embrasse.

Votre Rose.

jeudi 23 juillet 2009

Merci Bertrand ou : je ne suis pas à un paradoxe près !

Photo empruntée à Bertrand.


J'avoue, aujourd'hui je séchais un peu question post...C'était avant de tomber sur le blog de Bertrand: "Fashion...faut Pas!".
C'est très méchant, intelligent et surtout, surtout très drôle ! Les commentaires sont nombreux et tout aussi savoureux !
Que dire d'autre ? Que Bertrand, tel un entomologiste de la blogosphère fashion, part découvrir les blogs modes les plus fameux (un bon paquet sont référencés dans mon blogroll, d'ailleurs) et nous restitue son point de vue sur la chose.
Ses posts m'ont fait réfléchir et m'ont ramené aux premières impressions que j'ai eu lorsque j'ai découvert cet univers. Je me rappelle très bien de ma curiosité mêlée d'incrédulité face à certain blogs. Je me disais: "Comment, le blog de cette fille se résume à des photos d'elle devant son mur avec des tenues différentes chaque jour que Dieu fait ? Et elle est pas la seule à faire ça ? Et il y a des gens que ça intéresse ?"... Jusqu'à ce que, moi aussi, je devienne leur lectrice !
Autre chose intéressante concernant Bertrand, c'est que Bertrand est...un garçon (vous l' aviez déjà compris, hein ? Bon alors j'continue) ! C'est plutôt agréable d'avoir l'avis d'un homme quand il s'agit de mode féminine ou plutôt des dictats de la mode féminine ! Enfin une voix dissonante dans le concert de louanges destinés au boy-friend jean (et pourtant, qu'est-ce-que c'est confortable !), au sarouel et autre nu-pied-bottine-guêtres-intégrées (vous voyez de quoi je parle là ?) !
Mais ce qui compte encore plus pour moi (outre la franche poilade, et ça, c'est pas rien !), c'est que "Fashion...faut Pas" me renvoie aussi à la question qui me travaille depuis que j'ai créé ce blog: "c'est quoi ce besoin d'être vu ?".
Courrez vite le lire, vous m'en direz des nouvelles !
Je vous embrasse !

Votre Rose.

mercredi 22 juillet 2009

Quentin oui...mais j'préfère Kowalski.


Toujours pas question de vernis à ongles ! Je vous parlerai de cinéma aujourd'hui...une fois n'est pas coutume.
Tout a commencé avec "Boulevard de la Mort" de Quentin Tarantino pour finir avec "Vanishing Point" (titre tellement plus beau et plus parlant que celui en français). "Boulevard de la Mort" est donc une ode à la Dodge Challenger R/T et au film dont elle est un des deux personnages principaux, l'autre étant Kowalski, son conducteur.
"Boulevard de la Mort" nous ayant laissé sur notre fin (mais à l'occasion je vous en reparlerai quand même), nous nous sommes tournés vers le film ayant inspiré Tarantino.
Mon fiancé me parlait depuis longtemps de "Vanishing Point" (allez jeter un œil sur son blog, il rend hommage au film lui aussi): il l'avait vu étant enfant et en gardait un grand souvenir. Qu'a cela ne tienne ! Malgré son inquiétude concernant ce que je pourrai bien trouver d'intéressant dans ce road-movie très énervé, nous avons visionné le film... Je suis restée jusqu'au bout car j'ai beaucoup, beaucoup aimé. J'essaie maintenant de développer...
"Vanishing Point", c'est un peu "Easy Rider" en voiture, les trips au LSD en moins, même si Kowalski carbure au speed. Là où "Easy Rider" m'avait ennuyé avec ses longues séquences au cœur du "Flower Power", "Vanishing Point" m'aura touché par la désolation de son désert faisant écho aux états d'âmes de Kowalski. La route défile à toute allure et le "héros" (interprété magnifiquement par Barry Newman) revoie (flashbacks) les évènements majeurs de sa vie passée. Peu de dialogues, de longs plans sur les paysages et les visages.
"Vanishing Point" n'est pas un film de voiture. Même si les cascades sont spectaculaires, elles ont toujours un sens qui va au-delà du spectaculaire. C'est là que se situe toute la réussite de ce film puisque sous un vernis qui peut sembler léger, on distingue très vite de la profondeur et du désespoir sous la carrosserie. Si c'est un film de voiture, alors c'est un "film de voiture existentialiste" !
Toujours en contre-point d' Easy Rider, et si je poursuis dans la tentative d'analyse de ce qui m'a tant touché dans "Vanishing Point", c'est qu'il s' agit ici d'un homme seul, face à lui-même et qu'il est aussi question de l'Amérique.
Je n'en dis pas plus et je vous souhaite de découvrir "Vanishing Point".
Je vous embrasse.

Votre Rose.

mardi 21 juillet 2009

Good Bye Frankie...


Contrairement à ce que je vous disais hier, il ne sera pas question de vernis à ongles aujourd'hui car, hélas, Franck McCourt nous a quitté. Je n'ai donc pas le cœur à la légèreté ce soir...
J'ai découvert l'auteur des "Cendres d'Angela " au détours d'une interview de Peter Doherty. J'ai acheté le livre il y a 2 mois et, le sujet étant douloureux, je ne me suis sentie d'attaque pour le lire qu'hier soir.
Il s'agit de l'autobiographie de McCourt: la misère et l'alcoolisme y ont une place prépondérante et je craignais que ce livre me fasse mal. J'avais tord car, bien que les expériences que vie l'auteur au cours de son enfance soient très pénibles (c'est le moins que l'on puisse dire), l'écriture et le style de Franck McCourt font qu'il ne tombe jamais dans le misérabilisme, le tire larmes. L'humour n'est pas en reste et l'espoir traverse son récit. L'insécurité (le manque d'argent, l'alcoolisme du père, les deuils) et le réconfort alternes (les jeux entre frères, les tartines à la confiture, un bon feu), vus au travers du regard d'un enfant. Franck McCourt obtiendra le prix Pulitzer en 1997 pour cet admirable livre, à 67 ans...
Il vient de s'éteindre à 78 ans mais ses livres lui survivront.
Je vous embrasse et à demain !

Votre Rose.

lundi 20 juillet 2009

La tête dans les nuages...

Bague "Nuage" Adeline Affre, vernis Couleur Multi-Action "rose lacté" (Sephora), Top Coat (Mavala).


Bonjour à tous !

Défi du soir, espoir: vous livrer une photo pas trop pourrie (bien que prise par mes "soins") shootée avec l'appareil photo numérique de mon fiancé ! D'ordinaire, je n'aime pas prendre des photos (je préfère tellement les regarder !) mais là, je vais bien être obligée de m'y coller, mes beautés !
Voici donc un aperçu du travail d' Adeline Affre, créatrice de bijoux. J'avais entendu parler d'elle via le blog de l' indispensable Punky B et jamais (oh non jamais !) je n'aurais espéré, du fin fond de ma country et avec un budget rikiki, pouvoir acquérir une de ses petites merveilles pleines d'humour, d'étrangeté et de poésie ! C'était sans compter sur la "vente-presse on-line" qui s'est tenue chez Sushi et Pedro.
Le 19 juin 2009, my dream came true: je m'offrais LA bague nuage d' Adeline Affre, pour 55 (petits ?) euros au lieu de 100 ! Les soldes par anticipation commençaient bien (j'ai l'intention de déposer le brevet de "soldes par anticipation")!
Alors mis à part le plantage de paypal en cours de route (j'écrivais alors un mail désespéré et pathétique à cette pauvre Adeline qui n' avait pas mérité ça mais c'est que je la voulais ABSOLUMENT ma baaaaaaaaaague !), tout c'est bien passé: envoie du bijoux adoré dans les plus brefs délais et là, la divine surprise...la bague était encore mieux en vrai qu'en photo (c'est d'ailleurs ce que je me suis empressée de mailer à cette pauvre Adeline qui décidément n'avait pas de pot ("encore cette pauvre fille de la country...!")! Ce qui ne gâchait rien non plus, c'est que bien que taille unique, mon nuage m' allait impec'... et Dieu sait si c'est difficile de trouver un nuage à sa taille, en ces temps de crise !
Je dirais donc un énième grand merci à Mimnor (Sushi et Pedro) et Adeline Affre pour avoir créé cette vente-presse on-line !
Je comptais aussi vous montrer les derniers vernis à ongles achetés chez Séphora la semaine dernière ("passion" et "mangue") mais ce sera plutôt pour demain, d'autant plus que j'ai une idée de derrière la tête qui est en train de germer... Voyez-vous, le "mangue" est un peu trop flashy à mon gout et le "passion" un peu trop rose...Je pensais donc...mais je vous le dirai demain mes lapins !!!
Je vous embrasse.

Votre Rose.

PS: en fait, c'est mon fiancé qui a pris la photo...j'suis pas contorsionniste !

vendredi 17 juillet 2009

Dernière minute !!!

Allez jeter un oeil sur le site de l' Atelier de la Mode: bons plans bijoux à croquer !!!

Votre Rose.

Stress in the blogosphère.

Anonyme...pour vous parler d'anonymat !

Je comptais vous parler de ma virée chez le concessionnaire Orange de ma country (toujours pas de nouvelle carte sim !) et j'avoue que je me sentais très en verve mais, finalement, c'est d'un com' lu sur le blog de Marie que je vais vous parler...
Marie fait partie de mes Indispensables depuis plus d'un an et, comme chaque jour, je viens de lui rendre une petite visite. Son post d'aujourd'hui était un peu tristoune et je m'empressais donc de lui laisser un mot afin de lui remonter le morale (je précise que je ne connais pas Marie personnellement). Quelle ne fut pas ma surprise de lire, parmi tous les messages de soutien, un com' laissé par une lectrice plutôt agressive !
J'ai longtemps cru qu' un blog était un espace de partage et de convivialité bien sympathoche... Je me trompais... Bien sur, ce n'est pas la première fois que je lis des choses désagréables mais quand même, je n'osais (ne voulais ?) pas trop y croire. Naïve....
La question que je me pose maintenant est la suivante: est-ce que c'est la virtualité de nos liens sur le net, leurs anonymats, qui autorise certaines personnes à se lâcher si violemment (et oui, car je trouve que le post en question relève bien de la plus bête et méchante violence), à croire qu'elles nous connaissent "pour de vrai" ? Cette personne, si elle avait été en face de Marie, est ce qu'elle lui aurait balancé au visage les mêmes phrases ? Je ne crois pas. Je crois que le blog nous rend lâche, parfois.
C'est Marie qui aura le dernier mot (et avec une poignée de mots on peut dire bien des choses, en particulier sur ce que c'est qu'un blog, sur ses limites). Elle dit ceci à la fin d'un commentaire/réponse (à une gentille blogueuse, cette fois):
"Dites vous bien qu’à travers ce blog, vous ne voyez que ce que je laisse voir de ma vie et qu’au final vous en savez peu … Sur ce que je suis, sur ce que je vis et sur ce que je fais."
Passez un excellent weekend, surtout toi, Marie et à lundi !
Je vous embrasse.

Votre Rose.

jeudi 16 juillet 2009

Elle avait raison...


Enfin un sujet de fond: la beauté des cheveux ! Adepte du cheveux long (je suis une femme "en cheveux"), le soleil et l'eau salée mettaient en péril mon équilibre capillaire (drame existentiel s'il en est). Ne sachant à quel soin me vouer, je me contentais jusqu'à présent d'un shampoing bio "Auchan" et d'un peu d'huile prodigieuse"Nuxe" sur les pointes. Pas convaincue pour deux sous par ce traitement(cheveux regraissant vite, ternes, effet mastoque), c'est au détours du blog de Nadia que, tout à coup, l'espoir m'est revenu ! Ni une ni deux, je fonçais chez Edouard (Leclerc) acheter un flacon d' "Head and Shoulder" pour cheuveux gras (faut bien dire ce qui est: j'ai le cheveux gras) et un pot de Miraculous Recover de chez "Frizz Easy". Retour à la maison, shampoing, soin (laissé poser une minute), résultat: une crinière de déesse, produits adoptés !
Le cheveux est souple, doux, brillant, il regraisse beaucoup moins vite et les pointes sont bien hydratées. J'ai retrouvais le bonheur capillaire !!!
Comme nous le valons bien, je vous conseille d'essayer !
Je vous embrasse.

Votre Rose.

mercredi 15 juillet 2009

Les Chaussons Rouges:


Toujours pas d 'Iphone= toujours pas de photos= toujours pas de mode !!! Dommage car je me sentais l' âme bien légère aujourd'hui mais, comme il est hors de question que je passe un jour sans post, place à mon ciné-club !
Depuis que nous vivons à la country, nous refaisons notre culture cinématographique à coup de dvd.
Michael Powell faisait partie des réalisateurs dont le nom m' était familier sans avoir jamais vu un de ses films. Il fallait donc remédier à cela. En faisant des recherches, j'ai découvert qu'étant enfant, j'avais vu Les Chaussons Rouges et que ce film m'avait marqué. Cependant, à part les larmes qu'il m'avait fait verser, il ne me restait rien, sauf peut-être la couleur vibrante de ces chaussons de danses.
C'est donc avec grand plaisir que je me suis replongée dans ces images, en espérant ressentir à nouveau ce que j'avais éprouvé alors.
J'avais vu le Narcisse Noir peu de temps avant et j'avais adoré cette histoire travaillée par le Ça. La beauté des décors, qui recréaient une Inde sauvage et envoûtante, la couleur, la lumière et l'interprétation des acteurs (en particulier celle de Kathleen Byron qui joue soeur Ruth) m'avaient remué.
Les Chaussons Rouges est le film de référence lorsque l'on évoque la filmographie de Michael Powell mais j'avoue qu'en le revoyant, je n'ai pas retrouvé l'émotion de mon enfance ni l'intensité et la tension que j'avais tant aimé dans le Narcisse Noir. Les plans sont de véritables tableaux, la lumière et les couleurs sont magnifiques, les acteurs formidables mais je crains d'être passée un peu à coté du chef d'œuvre.
La scène qui présente le ballet Les Chaussons Rouges est cependant magique et c'est un morceau d'anthologie. Le regard des acteurs est l'élément qui m'aura le plus troublé et c'est un point commun avec le Narcisse Noir: génie des comédiens et de celui qui les dirigent, on voit passer dans leurs yeux des moments de fièvre et de désespoir, comme des éclairs, et j'avoue ne pas avoir vu ça souvent au cinéma.
Pour finir ma trilogie Powell, je m'attaquerai au Voyeur qui a l'air d'être autrement plus glauque que les deux dont je viens de vous parler. Miam, ça devrait me plaire !

Merci à tous pour vos déjà nombreuses visites: c'était inespéré et ça me fait chaud au coeur !
Je vous embrasse et à demain pour un poste beaucoup moins "mou du g'noux" !

Votre Rose.

mardi 14 juillet 2009

Pour Linda...


Allez savoir comment j'en arrive à vous parler de Linda Lovelace alors que je comptais faire un post sur Les Chaussons Rouges de Mickael Powell...! Difficile de trouver un rapport entre ce grand film où chaque plan, chaque image est d'une beauté à couper le souffle et la star éphémère du film pornographique le plus rentable de toute l'histoire du cinéma (600 millions de dollars) !!! Peut-être une certaine idée du drame puisque dans les deux cas, nos héroïnes disparaissent tragiquement. Vicki Page (interprétée par Moira Shearer) d'avoir trop dansé mais c'est une fiction, Linda Lovelace des suites d'un accident de voiture (avril 2002) et c'est pour de vrai. Le corps aussi, est certainement un point tout à la fois commun et antagoniste. Le corps de Vicki la danseuse est rompu aux excercices quotidiens, il est l'instrument qu'elle doit soumettre à l'expression artistique. Tant de douleurs pour donner l'illusion de la facilité, de la légèreté...Le corps de Linda est quand à lui soumis au désir, au plaisir. Il ne semble pas être question de douleurs ici, pas question non plus de contraintes, apparemment mais, tout au contraire, de liberté.
Ma découverte de Linda Lovelace, je la dois à un documentaire: Inside Deep Throat (de Fenton Bailey et Randy Narbato). Ce film retrace "l'odyssée du film Gorge Profonde". C'est un documentaire qui certes parle de sexe (et le montre aussi parfois) mais ce n'est pas tout: il nous plonge en pleine révolution sexuelle (fin des années 60, début des années 70), il nous parle politique, économie, mafia, il nous parle de l' Amérique et de toutes ses contradictions, de puritanisme, de censure, de liberté individuelle...et de cinéma. Ce documentaire est formidable puisqu'il va au-delà de son sujet tout en ne le perdant jamais de vue. Je précise, afin de prévenir toute déception éventuelle, qu' Inside Deep Throat ne s'adresse pas aux amateurs de pornographie (même si certaines images pourront en émoustiller plus d'un) mais plutôt à celles et ceux qui aiment aborder la "Grande Histoire" par le biais de la "Petite Histoire". A celles et ceux qui s'intéressent à l'évolution de notre société (et de notre sexualité) et à l'évolution de notre tolérance à l'égard de certaines images.
Linda est "absente" du documentaire (il est sorti en 2005), on ne la voit qu'au travers d'archives. C'est parce qu'elle m'a touché que j'ai voulu écrire ce post et je me rends compte, maintenant qu'il est temps pour moi de rentrer dans le "vif" de mon sujet, que la tache est ardue. J' aimerai ne pas faire de psychologie à 3 francs 6 sous, ni de misérabilisme matiné d' une certaine forme de moralisme qui ne dirait pas son nom... Je me lance quand même:
Si vous regardez le documentaire, vous verrez qu'après avoir été une icône de la liberté sexuelle, elle est devenue une ardente combattante de la pornographie pour enfin, à 50 ans, refaire des photos de charmes. A chaque fois que je l'ai vu apparaître à l'écran, j'ai eu l'impression de voir une petite fille perdue. Elle sourit beaucoup Linda Lovelace et son sourire est magnifique. Une phrase de Gerard Damiano (réalisateur de "Gorge Profonde") m'a frappé par ce qui est, je crois, d'une grande justesse (et, dans sa bouche, un mélange de condescendance et de paternalisme). Il dit, à propos de son actrice et à peu de choses près: "Linda était contente quand on lui disait ce qu'elle avait à faire et elle a été très contente de faire ce film". Je crois en effet que Linda Boreman (véritable nom de Linda Lovelace) aimait faire plaisir et que sa performance (le film a failli s'appeler "L' Avaleuse de Sabres"...) est l'image parfaite de ce total don de soi. J' espère qu'elle aussi aura été comblée...

A demain !

Votre Rose.

lundi 13 juillet 2009

Comme disait le poète...

..."une seule carte SIM vous manque et tout est dépeuplé" (pour le vrai poète, allez voir par ici) !!! Et oui mes oiseaux, depuis hier soir, mon téléphone portable est hors-service et c'est affreux !!! Toutes les photos que je comptais mettre sur ce blog sont inaccessibles et surtout, surtout, tous les numéros de téléphones chers à mon cœur sont coincés dans cette maudite machine !!! Quand je dis"chers à mon cœur", ce n'est pas une figure de style ou une exagération puisque la preuve: je ne connais pas mon propre numéro de téléphone fixe !!! Comment faire alors pour me plaindre de cette catastrophe à mon Grand Loup des Steppes ? Ronger mon frein et attendre jusqu'à 13 h00... Attendre ensuite que la boutique de mon opérateur téléphonique ouvre (rappelez-vous bien que j'habite la country et que par chez nous, les commerces ferment entre 12h00 et 15h00, sans compter que nous sommes lundi et que ce sera peut-être purement et simplement fermé !) et racheter une carte SIM.
J'avais l'intention de vous montrer mon nouveau vernis à ongle et ma bague Adeline Affre (en solde, je vous rassure)...Vous pourrez, je pense, vivre sans voir ça jusqu'à demain mais quand même, quelle contrariété !!! Le pire dans tout ça, c'est de se rendre compte de la dépendance à l'égard d'un appareil sans lequel nous avons pu vivre durant des siècles et de siècles ! On est vraiment peu d'choses...
Si ma carte Sim est H-S, mon cerveau ne l'est pas complètement pour autant et je pense déjà aux futurs posts que je vais vous concocter, dont un "classé X" ("classé X" avec un wagon de guillemets, mais bon, quand même...) ! Je n'oublie pas "Comment avoir l'air chouette sur sa motocyclette", ça vient lentement mais surement ! Il y aura aussi un post à base de "Chaussons Rouges" (et ce n'est pas une histoire de mode).
A très vite, je vous embrasse.

Votre Rose.

samedi 11 juillet 2009

"Je suis en retard !" disait le lapin blanc...

Photo: "Why don't clouds fall out of the sky", Irenesuchoki.


Et oui, j'aurais du vous le souhaiter vendredi soir ! Alors vite, vite, vite: bon weekend à tous !

Votre Rose.

vendredi 10 juillet 2009

Vendredi, c'est psy !

Adolescents photographiés par Caroline Dormoy.

Bonjour à tous !

Comme le titre l'indique...nous sommes vendredi!Je me rends donc à la ville (Bordeaux, grande mégalopole...) et pour se faire, je prendrai l'autocar de 14h27. Rendez-vous chez le psy à 16h30: travail de fond pendant 30 à 40 minutes puis, direction Monoprix pour un travail de surface: achats de vernis à ongles, de shampoing, de thé. Rendez-vous ensuite à H&M pour prolonger le travail de surface (battre le fer tant qu'il est chaud): c'est encore les soldes (on en est même à la deuxième démarque, si j'ai bien suivi), je vais donc flâner dans les rayons à la recherche de la pièce de mes rêves qui coûterait, par exemple, 2 euros...Je ne la trouverai certainement pas mais, à la place, je vais sans doute trouver quantité de frous-frous inutiles à 5 euros pièces. Je repartirai donc de chez H&M délestée de 50 euros mais chargée d'un tas de trucs vraiment pas chers à l'unité ("alors ça c'est une affaire ! J'en ai pas besoin/ça n'ira avec rien de ce que j'ai déjà dans mon placard/j'ai l'ai déjà mais c'est trop une bonne affaire pour la laissait passer !"). Je me sentirai un peu honteuse, surtout quand, sur le chemin du retour (autocar de 19h15) je me rappellerai que mon fiancé m'avait demandé de lui ramener un lot de chaussettes "à pas cher" et que j'ai oublié...
Tout ça pour dire que j'ai hâte d'y être, que je suis même excitée comme un puce à l'idée de prendre un café en terrasse et de regarder les gens passer. Pour être plus précise, regarder les jeunes passer car, en effet, le jeune est une espèce rare en campagne. Les premières fois que je suis retournée à Bordeaux après notre départ, c'est ce qui m'a sauté aux yeux: tout ces jeunes !!! Et toutes ces mèches dans les yeux, ces épis savamment travaillés, ces slims...comment dire...dont la taille est un peu trop descendue ? Je parle ici des garçons car en fait, la fille de la ville et celle de ma campagne peuvent sensiblement avoir le même look. En revanche, pour les garçons, les différences sont radicales: dans ma campagne nous avons soit le modèle surfer (proximité de l'océan), soit le petit mec en jogging sur sa mobylette (avec le pot trafiqué bien sur).
Quoiqu'il en soit, quelques soient leurs looks, les adolescents me bouleversent par leur grâce maladroite, leur grands bras qui me font penser aux ailes de l' ALBATROS.
Vous noterez que je vous ai parlé de tout sauf de mon psy: et bien c'est exact !
Je vous embrasse.

Votre Rose.

jeudi 9 juillet 2009

Le plastique c'est fantastique !




Bonjour à tous !

Comme promis, aujourd'hui je vous montre un "c'est moi qui l'ai fait". De quoi s'agit-il ? Du plastique fou...Si vous avez envie de bijoux un peu originaux et qui vous ressemblent, foncez au rayon loisirs créatifs du magasin "beaux-arts" le plus proche de chez vous et achetez un paquet de "plastique fou" transparent (ou blanc si vous préférez). Sortez une feuille, dessinez ou décalquer (c'est ce que j'ai fait, mes talents de dessinatrice étant plus que limités: j'ai à peine dépassé le stade du "bonhomme têtard") une image de votre choix. Découpez au ras du dessin (pensez à faire un trou à la perforatrice pour pouvoir accrocher votre futur bijou), posez sur une feuille de papier sulfurisé ou d'alu, passez au four thermostat 175. Votre sujet va gonfler, se gondoler, durcir, épaissir et enfin s'aplatir et réduire de 7 fois sa taille d'origine. Tout cela prend entre 2 à 8 minutes: vous devez donc surveiller la cuisson. Une fois cuit, sortez le sujet du four et aplatissez-le tout de suite avec une planche à découper en bois: c'est l'idéal car avec un livre (comme préconisé sur le mode d'emploi) le sujet colle à la couverture. Si votre bijoux n'est pas complètement plat, repassez-le un petit coup au four afin qu'il ramollisse et écrasez-le à nouveau à l'aide de votre planche. C'est prêt à être posé sur une chaîne, un porte-clef ou tout autre accessoire. A vous de voir ce que vous souhaitez en faire ! Si tout se passe bien (il n'y a pas de raison), voilà ce que ça donne: un Little Nemo à croquer (je vous en supplie, cliquez sur le lien vous allez découvrir une merveille)!
Il s'agit d'un coup d'essai mais je le trouve suffisamment concluant pour porter ce collier tous les jours depuis que je l'ai réalisé ! Cliquez sur la photo si vous voulez voir la chose de plus près !
Allez voir le blog de Lucrèce et vous verrez ce que ça donne quand on sait dessiner: vous serez sans aucun doute happés par son univers ! Petite précision, cette talentueuse jeune fille ne fait pas des bijoux habituellement, mais des dessins animés et des illustrations. Allez-y j'vous dit, c'est très beau !
Tant que j'y suis, allez aussi faire un tour du côté de chez Jean-Baptiste et Jérémie !
Pour en revenir aux bijoux/plastique fou, mon engouement pour cette technique vient d'ici. J'ai d'ailleurs acquis une de ces créations (je vous montre bientôt). Vous remarquerez que les dessins sont des reproductions de gravures et d'illustrations anciennes. Pour tout vous dire et pour l'avoir essayé, une bonne imprimante laser permet d'imprimer ce type de modèle sur le plastique fou. Je vous encourage donc à essayer et à me montrer vos créations ! Pour ce qui est des miennes, vous n'y couperez pas !
Dans les jours à venir, je vous dirai comment avoir l'air chouette sur sa motocyclette...entre autres nunucheries !
Je vous embrasse.

Votre Rose.




mercredi 8 juillet 2009

Le jour J.

Bonjour à toutes et à tous !

C'est la gorge un peu nouée et les doigts un peu tremblants que je rédige ce premier post: j'ai le trac je crois !
Par quoi commencer ? Par vous planter mon décor peut-être ?
Je vis dans un lieu que tout le monde m'envie: le Bassin d'Arcachon. "Il y a le ciel, le soleil et la mer..." Seulement voilà, après une année passée dans ce lieu paradisiaque pour n'importe quel humain normalement constitué, je dois me rendre à l'évidence: la campagne (j'habite un petit village), c'est pas mon truc !D'où le nom de ce blog: "Stress and the Country".
Jusqu'à présent, j'avais passé ma vie dans de plus ou moins grandes villes mais un nouveau boulot passionnant m'obligeait à quitter Bordeaux. Nous avons trouvé une maison avec jardin sur le Bassin: nous allions être bien, j'en étais sur, comment en aurait-il été autrement?
Rien ne c'est passé comme "prévu": le boulot était passionnant certes mais j'en avais si peu...Des journées et des journées vides, sans voir personne, sans un seul appel et les mois passés. Les amis loin, un mode de vie complètement bouleversé. J'ai toujours adoré marché en ville, flâner, regarder les gens, m'assoir parfois à la terrasse d'un café, shopper, aller au cinéma et surtout, surtout, pouvoir faire tout ça sans avoir besoin de planifier !
J'arrête de pleurnicher, ça devient indécent !
Le bon coté des choses c'est qu'aujourd'hui, nous vivons à notre aise dans une grande maison (moche, mais j'ai dit que j'arrêtais de chouiner) avec vue sur verdure. A Bordeaux, nous étions franchement à l'étroit dans notre 75 m2 et le bruit...si je vous dis que nous habitions rue Sainte Catherine (une des rues commerçantes les plus longues d'Europe !), vous aurez vite compris que les p'tits oiseaux, finalement, j'apprécie ! Pouvoir aller à la plage après une journée de travail, c'est vrai, c'est cool...
Et pourtant, et pourtant...je candidate pour un poste à Lormont et j'espère bien être recrutée au mois de septembre ! Qui sait, peut-être un déménagement dans le courant de l'été et à moi embouteillages et gaz d'échappement, H&M et Monop' (ouvert entre 12h et 15h alors qu'ici, tout est fermé à cette heure là !), les odeurs corporelles dans le tramway aux heures de pointe, la fièvre acheteuse, les cinémas d'art et d'essai (enfin, je voulais dire l' Utopia, surtout) et notre Marcel bien aimé (notre meilleur ami qui n'a pas d'ordinateur ni téléphone portable) !!!
Ce premier post aura été un "post-état d'âme": vous avez le droit de me houspiller mais je crains que cela ne se reproduise car enfin, un blog c'est aussi fait pour ça, non ? En tout cas, je considère le mien comme ça: un carnet de bord que tout le monde pourrait lire et commenter ! J'ai besoin de vous les copains de la blogo !!!
Demain, je vous mets en peu de "C'est moi qui l'ai fait" !

Votre Rose.

PS: merci d'avance pour votre compréhension et votre patience: je ne suis pas une as de l'informatique alors je vais sans doute tatonner un peu au début, ce qui donnera un blog pas forcémment très fun...mais j'apprends vite ! Même chose pour les textes: c'est pas tellement qu'en écrivant on devient écrivain mais j'envisage quand même de faire des progrès !